Défoncé, gros regrets !

Voilà donc un autre épisode pathétique de ma vie sentimentale (spéciale dédicace à Joëlle Mazard :-) !). Je sais que ça vous plait, bande de petits pervers ! pfff ! bon, allons-y.
C’était il y a quelques années (7-8 ?), j’habitais encore à Lille et je suis venu passer le week-end à Paris chez ma meilleure amie : Adeline (depuis, on s’est perdu de vue, c’est triste, mais c’est un autre sujet …).
Je débarque donc le samedi et me rends chez Adeline (suivez bien, hein ! y’a des vrais personnages avec des vrais prénoms dans mon histoire vraie !).
Là, l’après-midi, j’y rencontre une de ses amies : Martine (je vous en ai déjà parlé dans le post « Le goût des autres »).
Le courant passe bien avec Martine, je la trouve ravissante. En fait, elle était absolument canon (elle l’est toujours !) mais j’étais là pour mon amie Adeline…
Hors donc, l’après-midi se passe dans les préparatifs de la fiesta du soir ! Les parents d’Adeline ne sont pas là, je dormirai sur place, je vais rencontrer plein de monde, ça s’annonce sympathique.
Je passe les détails mais notez que la soirée était très chaude !
Beaucoup de gens sympas, d’alcool, de rires, et surtout pas mal de regards charmeurs entre Martine et moi !
L’heure tourne, et quelques cigarettes-qui-font-rire tournent aussi. Je sais, la drogue, c’est de la merde ! C’est mal ! Il ne faut pas ! Mais je tiens à préciser que ce n’était pas de la drogue, juste quelques joints ! Donc y’a pas d’mal. On est tous d’accord.
Impossible de me rappeler si Martine et moi nous sommes embrassés à ce moment là… Ma cervelle trouée a encore zappé un grand moment. Ca devait être super, mais j’ai oublié ! Je ne vais pas m’attarder la-dessus, ça va encore m’énerver !
Bref, un peu plus tard, l’un des invités à la bonne idée de jouer au Mac-Gyver. Il s’empare d’une maxi-bouteille de coca, de quelques pailles, de scotch, d’un alcool indéterminé et d’une bonne dose d’herbe-à-rigoler. Les connaisseurs apprécieront, c’est ce que l’on appèle un « bang ». Et c’était la première fois que je fumais avec ce type de méga-shilum de bricolo.
Bref, point d’apologie à faire sur le sujet ! j’étais défoncé et j’avais un mal de crâne du tonnerre.
Vers 5 heures du mat, ma migraine avait empiré, et les invités rentraient chez eux.
Adeline demande à Martine si elle veut dormir là.
Elle répond oui et me demande si je veux bien dormir avec elle.
youpi-ail, me dis-je ! youpi pour Martine et ail pour mon crâne qui commence à se fendiller (enfin, c’est l’impression que j’avais !)
Je vais donc passer la nuit (enfin, ce qu’il en reste) avec Martine dans le même lit !
Pendant que Martine occupe la salle de bains, je cherche partout une aspirine, un Doliprane, un marteau, enfin tout ce qui peut faire passer une migraine ! J’ai retourné tout l’appart mais rien ! Bredouille !
Tant pis, je retourne dans la chambre, et je me la joue caleçon-tee-shirt. Tranquillou. Je fais le mâle viril, malgré le vilebrequin qui me troue la tête.
Martine sort de la salle de bains.
Elle me lance le plus chaud des regards. Me laissant pantois.
Elle enlève son jean. Me laissant admirer ses fesses parfaites.
Puis son tee-shirt. Me laissant bouche-bée devant ses magnifiques petits seins.
Puis sa petite culotte. Me laissant…mort sur place !
Elle se couche à côté de moi… nous nous embrassons, je sens contre moi son corps ferme, doux et chaud…et aussi… mon putain de mal de crâne qui m’explose de l’intérieur !!!
Vous savez ce que c’est, quand un garçon est excité, le principe de l’afflux sanguin… et bien ça marche super bien aussi sur la cervelle douloureuse !!!
Je n’en pouvais plus, je me suis excusé, c’était trop pour ma p’tite tête. Je me suis couché à côté d’elle, un oreiller sur la tronche pour éviter les premiers rayons du soleil qui se levait derrière les stores de la chambre.
J’ai fini par m’endormir.
Voilà le plus con : le matin, vers 15h00 (j’adore quand le matin se situe vers 15h00 !) je me réveille, Martine s’était déjà levée. Je me dirige au radar vers les toilettes. M’y enferme pour y faire ma petite affaire. Et là, debout devant les chiottes, mes yeux font doucement la mise au point sur la tablette qui se trouve face à moi et sur laquelle trône, bien en évidence, une belle boîte de Doliprane !
Quel con,
Mais quel con !
MAIS QUEL CON !

Et encore, je ne vous ai pas raconté la journée qui suit, je ne vous ai pas raconté ma tronche en apprenant qu’elle n’était pas majeure, je ne vous ai pas dit que j’étais en couple (enfin quasi) à ce moment là, et la suite … Quelle débauche, mais ne vous faites pas une opinion trop vite, j’ai encore plein de choses à narrer ici (avant de les oublier !) … à bientôt pour un nouvel épisode !