Les dimanches à la con, (seconde version presque jolie…ou pas…).
J’aurais tant voulu qu’Elle soit là, ce matin, son doux visage paisiblement endormi sur mon épaule, sa main posée sur moi.
J’aurais tant voulu que le vent qui cinglait les volets rende encore plus agréable la chaleur de son corps contre le mien sous la couette.
J’aurais tant voulu la voir sortir doucement de sa nuit, la câliner.
J’aurais tant voulu que nous fassions l’amour, l’esprit encore tout embrumé de rêves tendres.
J’aurais tant voulu lui amener le plateau du petit-déj sur la couette, et le partager ensemble en échangeant des regards complices.
J’aurais tant voulu lui dire, dans les vapeurs de café chaud, tout ce qui me plait en Elle, et la voir rougir et sourire, la tartine à la main.
J’aurais tant voulu…qu’Elle soit là.
J’ai tellement besoin d’Elle.
Mais je ne sais même pas qui Elle est…
Il n’y a pas d’Elle.
Je suis seul, coincé entre les murs épais d’un autre dimanche à la con ! Encore un de trop.