Pauv’nul !
En rentrant, suis allé m’acheter à bouffer chez le traiteur chinois.
En entrant : deux clientes et … 6 serveuses.
Six pipelettes hyperactives de 15 à 55 ans, qui se piailler des directives avec force, virevoltant dans une rapide chorégraphie d’une extrême complexité (surtout dans les 3 m² d’espace derrière le comptoir !).
Le ballet de la petite famille asiatique était à hurler de rire… d’ailleurs, la première cliente, une fort jolie demoiselle, restait ébahie devant le manège.
Quand trois serveuses m’ont demandé ce que je voulais (en même temps !), la demoiselle était pliée de rire.
Nous avons rit tous les deux, échangeant des regards complices.
Ca a duré quelques minutes.
Puis, elle a finalement réussi (sic !) a régler et à quitter la boutique.
Je lui ai adressé un « bon appétit » souriant.
Elle m’a répondu un « merci beaucoup » fort plaisant.
Elle est sortie du magasin en se retournant vers moi, le regard rieur.
Elle s’est arrête sur le trottoir, se retournant vers moi, le regard malicieux.
Elle est passé devant la vitrine, se retournant vers moi une dernière fois, le regard désolé.
Je l’ai regardé partir, sans bouger. J’ai attendu ma commande puis j’ai quitté la boutique.
Elle n’était plus là, évidemment.
Khazâd …
… pauvre con !