Whish Master
Ma Joelle Mazard à moi me mettait en garde en commentant le post précédent : une médaille a toujours son revers.
C’est pas faux !
J’ai vu les deux faces hier soir !
Après cette prise de conscience, j’hésite à tenter de concrétiser vos souhaits, de peur que la réalisation de vos attentes vous fasse du tort…
En l’occurrence, la toute nouvelle force magique de mon blog m’a effectivement permis de voir A. hier soir.
Je n’ai pas très envie de vous raconter tout ça dans le détail, mais pour résumer, mon sentiment final après cette soirée en tête-à-tête reste l’aigreur d’un Khazâd déçu et désabusé.
Déçu par A. qui se laisse dominer par sa peur du risque, facteur important dans sa situation. Je comprends ça, mais je ne l’assimile pas. J’ai beaucoup de mal à voir vivre les gens dans la médiocrité par peur du vide. Surtout après ce que j’ai vécu moi.
A., sachant pourtant qu’elle ne sera jamais heureuse dans son couple, choisit de poursuivre son histoire actuelle et refuse de s’embarquer avec moi dans une romance-passionnelle qui ne présente qu’un seul et unique inconvénient : le risque pour elle de tout perdre.
Elle ne veut pas me perdre mais se refuse à notre histoire. Elle ne me choisit pas tout en m’incitant à la kidnapper. Elle me dit que cette situation la torture ! Que devrais-je en dire ?…
Je n’ai pas encore suffisamment ressassé notre discussion et ses non-dits pour décider de ce que je vais faire… Pour l’instant, je laisse couler…
De ma déception, j’en viens à être désabusé. Et c’est là que ça devient difficile à digérer.
Je vois tous ces couples mal-assortis, tous ces gens coincés dans des histoires qui n’en sont plus, toutes ces filles qui essaient de se persuader que leur idéal n’existe pas, tous ces garçons qui se chargent jour après jours de regrets ou de remords.
Et tous ceux-là, dans quel état seront-ils quand tout finira par exploser ? Combien d’années auront-ils perdues ? Combien de passions, combien de bonheurs auront-ils manqués ? Que penseront-ils d’eux-mêmes en se retournant sur leur passé au moment de leur mort ?
S’il vous plait, persuadez-vous tous que la vie n’est merveilleuse que si on la vie vraiment.
S'il vous plait, comprenez tous qu'il n'est JAMAIS trop tard.
S’il vous plait, réalisez tous que votre vie est la seule que vous ayez, et qu’elle est courte, très courte, bien trop courte.
Moi, je commence maintenant…