Il se la ramène un peu moins là …

Je parle du dimanche. Vous savez, ce dimanche, trop souvent "à la con". Et bien, là, il se la joue plus discret. Moins "à la con" quoi.
Pourquoi ? Bein je vais vous le dire moi, pourquoi. Même pas peur.
Je raconte :
Hier, après un échange de essémesses, je suis allé boire un verre avec A. à Saint-Michel. C’était bien. J’ai gardé mes distances et nous avons pu parler ouvertement de notre situation.
C’est bizarre, mais j’étais dans un état d’esprit assez positif après cette semaine de prise de tête sur notre histoire (si histoire il y a). Pas envie de me laisser piéger une nouvelle fois à son jeu de séduction. Pas envie de réfléchir 2 heures ensemble sur ce que nous pourrions faire ou pas. Pas envie d’analyser ni de tordre nos sentiments dans tous les sens pour qu’ils rentrent dans des "cases" acceptables par rapport à sa situation. (Oui, je sais, tout ça ne me ressemble pas, c'est de l'autopersuasion. Profitons-en tant que ça marche !)
Le résultat, c’est que le fameux "Suis-moi, je te fuis. Fuis-moi, je te suis" reste une règle universelle !
En clair, quand je lui ai expliqué que je ne l’attendrai pas et que je ne chercherai pas de solution à notre situation, elle m’a avoué qu’il s’était passé quelque chose de fort pour elle vendredi dernier et qu’elle ne voulait pas perdre ça.
Mais quand même, les filles, vous êtes un peu chiantes de réagir comme ça ! (ouais, c’est de la provoque !). Vous pourriez pas arrêtez deux minutes de nous rendre dingues ? siouplé ?
La « balle » est donc dans son camp. Advienne que pourra. Je vivrai les choses telles qu’elles se présenteront. Et pis c’est tout !!!! (Ouah ! décidé le Khazâd ! Z'avez vu ça !)

Ensuite, j’ai passé une bonne petite soirée hier, entre amis. Rien de très particuliers dans cette soirée, mais je ne sais pas, j’étais dans un état d’esprit plus ouvert que ces derniers temps.
Je me sentais bien, là-bas, en confiance. L’agréable sentiment d’être dans un cocon. Entre gens qui n’ont rien à faire croire ou à falsifier, qui vous aime et que vous aimez. Point.
Evénement sans précédent : je me suis endormi là-bas ! J’étais tranquille, dans le canapé, et pouf, un p’tit roupillon d’une demi-heure ! Hallucinant ! Je n’ai rien vu venir.
Et bien, croyez-moi, ça faisait un moment que je n’avais pas dormi de ce sommeil là ! Génial !
En regagnant mes pénates à 3 heures du mat’, j’en ai souris bêtement dans le Taxi…

Et puis, il y a autre chose… J’ai eu un coup de fil de ma sœur.
Elle a fait une allusion hier au téléphone… J’ai été pris d’une peur panique quand je me suis demandé si elle lisait mon blog ! Ce n'est pas le cas, mais bon...
Après réflexion, je me rends compte que je n’ai absolument rien a lui cacher, et que c’est certainement elle qui aurait peur en me lisant !

C’est drôle, je n’ai jamais parlé de ma sœur ici…
Elle compte pourtant beaucoup pour moi. J’ai l’impression d’être son grand frère, même si elle a 5 ans de plus que moi. Mais nous n’avons pas du tout connu le même parcours. Elle est brillante, discrète, studieuse, et a toujours fait ses preuves à force de travail. Socialement utopiste, je l’admire pour ça. Moi, j’ai pris très tôt les chemins de traverses. Jouant des coudes et des poings pour m’accomplir, extrêmement indépendant et donc souvent associable.
Je l’ai longtemps jalousé pour tout ça. Aujourd’hui, j’ai la nette impression d’être bien mieux "armé" qu’elle… Quant à savoir si c'est un mal ou un bien ...
Et malgré toutes ces différences, malgré la vie qui nous a trop souvent séparés (et encore maintenant, elle en Allemagne, moi à Paris), il y a ce lien, que je sens extrêmement fort entre nous. C’est ma sœur quoi ! Je l’aime.