Ce n’est pas de la série B !
J’ai l’impression de vivre dans un film d’épouvante…
Pas une série B un peu gore, mais un vrai film de flippe.
Je passe mon temps entre sommeil cauchemardesque et éveil torturant. Des images qui me sautent aux yeux en d’effrayants flashs stroboscopiques. Des sons, des voix, des mots qui me vrillent les tympans et le cerveau aux moments où je m’y attends le moins. Des émotions sorties des endroits desquels on les croyait prisonnières. Des sentiments fantomatiques, spectraux, à mi-chemin entre mauvais rêve et triste réalité.
J’ai les mains moites, la gorge sèche, des frissons de sueur froide m’électrisent la colonne vertébrale, mon cœur palpite, frissonne et raisonne dans tout le corps.
Un vrai film d’épouvante. Le film parfait dans son genre.
Les protagonistes de ce genre de film s’en sortent-ils parfois ?
Rien n’est moins sur… La fin de la projection me semble extrêmement lointaine, voir inaccessible, et je crains déjà un "The End" Hitchcockien : lorsque tout semblera terminé, on s’apercevra, à la dernière seconde, que le cauchemar est un cercle vicieux duquel on ne s’échappe jamais.
Jamais.
Je n’aurais jamais imaginé avoir de telles capacités de résistance face à tout ça…
Chaque instant semble être celui de la limite infranchissable… et puis il y a tout de même une autre seconde après ça, puis encore une, et encore une autre… toujours plus douloureuse que la précédente…
Ce n’est plus une question de confort, c’est une question de survie.
Il ne s’agit plus de souhaits, mais de besoins vitaux.
J’ai besoin de certitudes.
J’ai besoin d’amour.
J’ai besoin d’aide.
J’ai besoin d’un psy ?…
22h45 EDIT :
Vu Ici : "Ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort", suis-je encore vivant ?
Et Ici, je...
... enfin, tu sais...