Je ne sais plus…
Merci pour vos commentaires chers lecteurs (sauf un, que je juge un peu trop vindicatif, mais après tout, c'est une opinion comme une autre, et amicale elle aussi...)
A. a appelé samedi en fin d’après-midi, me demandant si elle pouvait passer. J’ai dit oui.
Sa démarche devrait impliquer qu’elle a fait un choix… j’ai bien écrit « devrait »…
Elle est restée chez moi cette nuit, et vient de repartir à l’instant.
C’était très étrange de la voir ici, dans mon antre, après toutes ces histoires…
L’ambiance était lourde. Je n’ai pas réussi à oublier une seule seconde tout ce qui s’est passé depuis 3 semaines. J’étais d’une telle froideur avec elle… Je n’ai posé aucune question, je n’ai pas (ou très peu) répondu aux siennes… Je suis blindé d’une carapace de trois tonnes qu’elle n’a pas pu faire bouger d’un pouce.
Je me sens coupable de ça, mais je n’ai rien pu faire… Que va t’elle penser de ce Khazâd là maintenant ?
Que faire ?
Tout arrêter pour ne plus risquer de souffrir. Mais je ne peux pas me résoudre à tirer un trait sur tout ce que nous pourrions vivre…
Laisser passer le temps et oublier les douleurs pour ne garder que le meilleur ? Mais il faudrait pour ça que mon blindage s’amenuise…
La seule certitude que j’ai ce soir, c’est que je ne peux pas me battre seul contre moi…
J’ai le sentiment d’une impuissance totale… mais légitime cette fois.
Parce que je ne peux rien faire de moins.
Parce que je ne peux rien faire de plus.
Pas pour l’instant en tous cas…
Dans l’immédiat, si elle veut de nous, à elle de se battre pour ça…
Et si elle ne veut pas ?…
Et si elle ne peut pas ?…
00h00 - Edit : J’ai fait le con…
La semaine qui vient de s’écouler m’a émerveillée. La chute fut terrible vendredi soir. J’ai eu mal… et je ne lui ai laissé aucune chance ce week-end.
Elle a pourtant était excessivement sincère vendredi. Et elle est venue samedi. Elle est venue et elle est restée.
Elle a fait beaucoup d’efforts. Et j’aurais du faire de même. Je ne sais pas si j’aurais pu, mais j’aurais du !
Je ne lui ai laissé aucune chance… Je ne nous ai laissé aucune chance.
Je crois que j’ai fait le con…