A vif… mais ça va... Merci...

Je vais faire direct : Je suis content que vous soyez là.
A me lire, à m’adresser un commentaire, un mail, un sms ou un coup de fil auquel je ne réponds pas…
Ca me fait vraiment beaucoup de bien.
Ce qui m’impressionne vraiment, c’est la diversité de vos réactions. Vous êtes souvent complètement détachés de mon histoire, parfois touché parce que vous avez vécu une situation semblable, parfois parce que vous comprenez tout ça sans me connaître, parfois parce que vous ne comprenez pas, justement…
Vous avez pratiquement tous un ressenti différent par rapport à cette petite tragédie.
Et aussi étrange que cela puisse être, je crois que ce sont ces divergences qui me rassurent…un peu…

La réaction qui m’a le plus touchée, je l’ai trouvé Ici. Je cite :
Le bonheur ne s'assume jamais. Il se vit, aussi terrifiant que cela puisse paraître de le perdre un jour. Courage à toi, tu as tout donné, vraiment tout, en allant au-delà de cette peur, pas de regrets, et pourtant bien trop de peine...
Parce que l'amour nous ouvre, il nous transforme, il nous change. Il s'attaque à nos chères habitudes, déstabilise nos façons de nous comporter, de sentir et de penser. En réalité, nous préférons souvent, et inconsciemment bien entendu, un malheur connu à un bonheur inconnu. D'où la fuite.

Oui, je pense que tu as raison…
J’ai vécu cette histoire sans restrictions. Je n’ai donc pas le regret d’avoir connu ma grande histoire d’amour, même si elle n’a duré que trop peu de temps et que je sais ce qu’elle avait d’unique.

Alors, ok, je ne vais pas faire mon p’tit dur, je suis dans une phase de déprime. Je me mine la tronche tous les soirs pour tenter de dormir un peu. Je vous passe les pulsions suicidaires, c’est une réaction classique. Je le sais, et j’essaie de contrôler ça au mieux.
Alors pour l’instant… ça va… rien de bien grave… ça passera…

Et puis, je me pose relativement peu de question.
Je crois que je ne veux même pas chercher à comprendre sa réaction.
Et, aujourd’hui, je saigne simplement parce que je ne peux m’empêcher de repenser à ces moments, désormais perdus, et à ces regards… à ses regards… terribles…
Mon seul et unique regret est que tout cela soit terminé.
Ca rend cette rupture « moins difficile » à vivre que les précédentes.
Dans l’immédiat.
Pas forcément à plus long terme.
C’est au temps de faire son office pour cicatriser tout ça, voilà tout…

Par contre, je ne veux pas que cette blessure soit réouverte !

L’angoisse, c’est que A. m’a appelé durant la nuit.
Prétextant qu’elle a 2-3 affaires à récupérer… on se croisera ce soir…
Elle est désolée. Elle a aussi mal que moi, les mêmes sentiments que moi… patati-patata…
Elle ne sait pas qu’elle se trompe.
Elle sous-estime ma capacité d’auto défense : je n’aimerai pas de si tôt.
Vous pouvez en sourire, ou me le repprocher, moi, j’ai mes certitudes…