Rattrapage…
Un week-end sans post… hum… ça ne me ressemble pas…
Je vais être franc avec vous : depuis une semaine, j’ai très envie d’arrêter ce blog.
Je n’avais plus rien à dire, en fait à écrire…
J’ai finalement compris pourquoi : je n’avais plus rien à penser.
La semaine dernière fut un vide intellectuel reposant.
Moyen de défense diront certains… Mouaip…
Investissement brutal dans ma vie professionnelle, et oubli de tout le reste…
Ca va un temps, mais ça ne me ressemble décidément pas… dommage…
Un déclic tout bête vendredi soir : je comatais devant Ardisson (oui, sur TV5, c’est le vendredi !) et je suis tombé sur l’interview d’Astrid Veillon.
Evidemment, Ardisson fait sa petite provoc’ en abordant l’immuable thème de sa vie privée. La demoiselle répond, avec une tranquillité absolue, qu’effectivement, elle a 31 ans, pas d’enfants, qu’elle vit seule et que ça lui convient parfaitement…
Glurp… le public est atterré : "bou… la pauvre…".
Elle ne tente même pas de justifier et explique simplement : "J'ai besoin de mes instants de solitude, je n'ai donc jamais vraiment vécu en couple. Et puis, je ne peux vivre que par passion"
Ardisson (sur un ton 'donneur de leçon' qu'il devrait s'abstenir d'employer) : "Mais la passion, ça ne dure pas toujours Astrid"
Elle répond : "Je sais, mais je ne peux pas vivre d'histoire sans passion, alors lorsqu'elle s'épuise, j'arrête, et je cherche la passion ailleurs. C'est comme ça."
Ardisson : "Et les enfants ?"
Astrid : "C'est mon seul problème."
Blanc…
Cet échange des plus surfaits, au cours d'un talk show provocateur, m'a scotché par la simplicité et la clairvoyance de l'actrice (du reste, magnifique, faut bien le dire !)
Scotché parce que je venais d'entendre des choses que j'aurais pu dire… que j'aurais aimé dire… sur mon propre compte…
Je sais, c'est très con. J'aurais aimé avoir ce genre de révélation en lisant un gros bouquin de philosophie super-chiant, plutôt que devant ma téloche. Mais bon, c'est comme ça !…
Je sais parfaitement que je suis incapable de tenir durablement mon amnésie forcée et que je ne pourrai pas trouver mon équilibre sans m'assumer. (houalou ! Profond ça !)
Hors donc, je reviens. Sans même être réellement parti pour vous, piti lecteur.
Pratique non ?…
EDIT : En plus, le port'nawak style, c'est contagieux !...
Private EDIT : Salut masseur ! T'inquiètes, tout va bien. Et tu me manques aussi…