Voilà, c'est fini...

L'explication a bien eu lieu hier soir.
J'ai compris une chose très importante au cours de notre discussion. Quelque chose que je n'avais pas vraiment compris auparavant.
J'ai toujours pensé qu'A. faisait le choix de faire passer le règlement de ses problèmes personnels avant notre couple.
Et c'est en partie pour cela que je trouvais la situation à ce point invivable.
J'ai compris que ce n'était pas le cas.

Elle se trouve aujourd'hui dans l'obligation totale de tuer ses fantômes pour avoir une chance de vivre vraiment. Fantômes que notre relation a un peu participé à faire ressurgir.
Elle doit gérer seule cette phase de sa vie.
Et moi, qui ne sais pas vivre les choses à moitié, je ne peux pas vivre une relation dans ces conditions. Surtout celle-là...
Alors voilà. C'est terminé. Fini.

Savoir que je ne m'étais pas trompé sur notre relation, comprendre que c'est juste un autre sal coup du destin qui nous a fait nous rencontrer au mauvais moment, assimiler tout ça, m'aidera sûrement un peu à refermer doucement ce livre.

Beau livre tout de même. Pas de regrets. De bons moments de vie.
Pas de doute, celui-là, je le garde sur l'étagère.
Et en bonne place.

Voilà. C'est donc probablement la dernière fois que j'écris sur A.
A moins d'avoir réussi à lui faire comprendre que j'aurai vraiment besoin d'avoir de ses nouvelles. Dans un mois, six, un an, plus... mais j'aimerai tant savoir...

Et avant de terminer ce post, il faut que je vous parle d'une chose, à vous, chers lecteurs.

Jeudi soir, A. était chez un ami. Ils parlaient ensemble de la thérapie que peut représenter l'écriture. Son pote le lui conseillait, comme moi, et lui a expliqué qu'il existait des trucs sympas pour ça sur le web : les blogs !
Ils ont donc surfé sur quelques blogs.
Le troisième consulté était le mien !!! (J'en ai vérifié mes referers tellement je n'y croyais pas !! Je ne connais que le prénom de son pote, mais je crois savoir de qui il s'agit... un blogueur... Mais j'ai un doute... )

A. a reconnu mon blog. Elle s'y est attardée (même si elle avait promis de ne plus le lire, la curiosité était trop forte...).
Elle m'a lu...
Et elle vous a lu...
Vos commentaires...
Elle s'est arrêtée au post du 12 mars, 16h26.
Elle n'a pu lire que celui-la...
Elle a été atterrée par les commentaires.
Abasourdie de voir quelle image son comportement pouvait renvoyer.
Je la comprends, allez y jeter un oeil, vous verrez !

Je ne vous reproche rien, bien entendu. Vos commentaires me sont toujours très utiles.
Mais mon post + vos commentaires, sortis du contexte de l'intégralité du blog, ont été douloureux pour elle.
J'ai beaucoup de peine pour ça.

D'autre part, je suis gêné par le fait que vous, cher lecteur, réagissiez comme mes amis hier soir. A savoir qu'à leurs yeux, A. avait forcément tout les torts.
En ce qui me concerne, je ne pense pas qu'elle soit moins victime que moi...
Et je ne pense pas non plus qu'au final, il y ai de mauvais points à distribuer.
C'est triste, stupide, mais c'est pas de chance, c'est tout.
Alors je voulais juste vous copier-coller ici un extrait des paroles du "mp3 du moment". (ah oui, si vous voulez l'entendre, le mp3 du moment, c'est un nouveau lien, là, en bas, à gauche.)
Faites-moi plaisir, lisez ça s'il vous plait... :

"Une nuit mes idéaux se sont fait la belle,
Pour des yeux marrons des cheveux bruns, bref, pour une belle.
Qui avait la couleur des promenades,
La douce odeur du parfum des grenades.
Qui justifiait son titre de bombe, de grenade.
Mais prière, ne lui en voulez pas trop,
Autant vrai qu'elle m'ait retourné le cerveau,
Je fus moi-même juge, condamné, coupable, truand, bourreau."

Fin de transmission.
Pour cette (belle) histoire en tous cas. (J'ai pas chiadé le nouveau layout pour rien !...)

Merci beaucoup à tous.