Back from Marseille...
Bah voilà, retour à Paris.
Et pour être franc, je dois dire que j'en suis ravi.
Pas que le week-end fut mauvais, au contraire, j'en garderai de bons souvenirs. Mais il faut bien avouer que je l'imaginais moins... euh... mouvementé ! Oui, beaucoup moins mouvementé !
Je vais bien évidemment vous narrer tout ça, je m'en voudrai de ne pas coucher cela noir sur blanc et de l'oublier doucement...
J'ai pris quelques notes pour en faire le récit dans un très prochain post. Vous verrez, nous avons un peu collectionné les cagades (les pépins, les ennuis, les merdouilles), mais finalement, c'est plutôt drôle et enrichissant.
Mais avant ce post de récit de ces aventures, je me dois de balancer ici mon opinion désormais "expérimentée" de la cité phocéenne. Alors c'est parti , accrochez-vous !
Ouaip, j'ai bien dit "balancer" mon opinion !
Et pour cause, je vais être franc et direct (j'aurai prévenu...) :
Marseille est une ville superbe, charmante, riche, agréable, ... bref, un petit paradis de dépaysement pour le Parisien maintenant endurci que je suis.
Mais (et c'est vraiment, vraiment dommage) Marseille présente deux énoooooormes défauts qui sont à un cheveu de tout gâcher !
Défaut numéro 1 : cette ville s'étale sous une montagne de merde ! (Eh, oh ! J'avais prévenu pour la franchise !).
Non, sérieusement, c'est une ville bien crade. Il n'y a pas un mètre carré de mur sans tag, pas un mètre carré de rue sans une poubelle débordante et pas un mètre carré de trottoir sans une belle déjection canine.
C'est lourd. Vraiment lourd.
Et malgré tout, on perçoit nettement le charme de ces petites ruelles tortueuses et de ces allées ensoleillées ; C'est dire si tout cela serait paradisiaque sans cette puanteur ambiante et ces sacs plastiques gris accrochés aux arbres.
Enfin, si, il reste le second défaut. J'y viens...
Défaut numéro 2 : les Marseillais ! (Ah non, mais là, vraiment, vous étiez prévenus !).
Evidemment, je ne parle pas de TOUS les Marseillais ! Loin s'en faut ! La majeure partie des balades à la découverte de la ville s'est faite dans la chaleureuse ambiance du sud : l'accent, la gentillesse, la serviabilité et l'amabilité des parfaits inconnus, et la chaude couleur qui se dégage de cette population on ne peut plus vivante.
Mais bon, la cannebière et le vieux port, NON !
Je ne connais pas la signification de "cannebière", mais ce doit être un qualificatif à l'adresse de toutes ces petites poufettes habillées (ou plutôt déshabillées) de façon rigoureusement identique et parfaitement dénouées de charme ou d'un quelconque attrait hormis leur facilité à exposer leur chair moulée dans de la résille immatriculée 13 !
Pourquoi je pense ça du mot "cannebière" ? Et bien tout simplement parce que le vieux port est un endroit ou on trouve une épouvantable concentration de... et bien... de vieux porcs !
Je passe sur les accès de nerfs que cela a pu engendrer quand je me baladais avec ma douce, vous imaginez bien, et je reviendrai sur ce sujet prochainement.
Hors donc, il est vraiment désagréable de slalomer au milieu d'un étalage de superficielles (et tristes) apparences. Sans compter les ignobles regards lubriques et/ou provocateurs dans tous les sens.
Même les filles, alignées aux terrasses, me matent les fesses et me jaugent des pieds à la tête comme un tas de barbaque !
Ce que doit endurer une fille parmi les regards masculins, tous plus malsains les uns que les autres, me fout la chair de poule !
Bref, Marseillais, vous avez là une ville magnifique, qui mérite bon nombre de ces superlatifs que vous affectionnez. Je suis, en outre, certain que votre façon d'être réchaufferai n'importe quelle âme perdue.
Mais par pitié, laissez ce petit paradis s'exprimer et débarrassez-vous de ces merdes qui jonchent vos trottoirs ! Et aussi de celles qui les arpentent !
Allez, ne soyez pas fâchés, vous avez quand même pour vous ce genre de choses là :
Et puis, moi et mon mauvais esprit critique sommes déjà rentrés à Paris !
Bon début non ?