Youpi, c'est la rentrée !

Bon, je suis rentré à Paris dimanche soir, et je cherche depuis un post un tant soit peu intelligible à gribouiller ici...
...sans succès...

Alors voici, brut de fonderie, les faits qui m'amènent aujourd'hui à un état proche du "zombisme"...

En résumé, il y a 10 jours, S. est rentrée de ses deux semaines de vacances épuisée, moralement et physiquement. Pas mal de problèmes et de soucis pour elle durant sa période de pseudo-vacances. Quant à moi, j'étais à peu près dans le même état, du fait de l'épuisante canicule, du stress du boulot, de l'autre connard qui poursuivait de plus belle son harcèlement téléphonique, et aussi, et surtout, à cause de ces interminables journées sans nouvelles de S..

S. rentrait le vendredi soir, et nous repartions pour l'Irlande dimanche.

Petit week-end un peu speed donc. Mais j'étais vraiment très heureux de retrouver ma douce et je n'ai pas réussi à lui dire vraiment à ce moment là quel était mon désarroi (et ma colère ?...) de ne pas avoir eu de nouvelles d'elle alors que je m'inquiétais vraiment (à juste titre). De plus, j'avais fait une grosse bêtise en son absence : fouinant sur sa messagerie pour savoir si elle avait bien reçu mes mails (et constatant qu'elle les avait bien lus sans y répondre...grrr... ce qui n'a évidemment pas calmé mon inquiétude), j'ai poursuivi, en pleine nuit de canicule, mes investigations stupides et n'ai pas pu m'empêcher de lire les derniers mails de ces "prétendants". Jaloux comme je suis, ça n'a fait que renforcer mes craintes, d'autant plus invivables que je m'en voulais vraiment d'avoir fouillé dans sa vie personnelle.

Bref, le mal était fait, et lors de notre première soirée de pub irlandais, nos discussions ont glissé vers des sujets qui ont réveillé le mal que j'avais ressenti en son absence.
La machine à cauchemars s'est mise en route et tout est parti en vrille.
Grosse engueulade, à l'issue de laquelle il me fallait en plus lui avouer que j'avais farfouillé dans sa messagerie...
...Bad trip...

Bref, nous avons frôlé la catastrophe et nous avons passé le reste de nos vacances à tenter de profiter de ce joli pays alors que nous étions de plus en plus épuisés au fil des jours, de plus en plus sous pression, à se titiller sur des bêtises, à pêter les plombs à tour de rôle pour rien, jusqu'à se dire des choses vraiment dures à tout bout de champs.
Bref, c'était la merde !

De retour à Paris ce dimanche, S. a souhaité que nous ne nous voyions pas durant quelques jours, pour tenter de calmer le jeu dangereux qui était déjà allé très loin... Idée que je trouvais plutôt saine même si elle me collait une trouille bleue.

Mais de retour ici, les emmerdes ont continué à s'enchaîner de plus belle.

Je ne sais pas si vous avez regardé les infos jeudi dernier, mais une canalisation a sauté à Paris, provoquant un joli cratère et un immense geyser (de la taille d'un immeuble de 20 étages environ).
Et bien ça a eu lieu au pied de mon immeuble !
Coup de bol, j'avais prêté ma voiture à un ami (sinon avépu voiture !) et je n'ai pas eu de casse chez moi (même si l'immeuble a perdu des vitres et a pris une jolie couche de couleur maronnasse très uniforme).
Bref, un peu chiant, mais aussi plutôt rigolo et pas bien grave du tout.

Les vrais problèmes sont arrivés ensuite.
La soeur de S. a eu de gros problèmes de santé au retour de ses vacances. Hôpital, perfes, pas bien du tout, mal indéfini, inquiétant, flippant...
Aujourd'hui, elle semble aller un peu mieux, mais ça reste très perturbant.

Et puis le bouquet, c'est ma maman qui m'appelle lundi soir, pour savoir si tout allait bien suite à l'explosion de ma rue.
Je joue donc, péniblement, le fils rassurant pour qui tout va pour le mieux.
Et au moment ou je pensais que le plus difficile était enfin derrière moi, je me prends le coup de massue en pleine tronche...
Mon papa a un cancer...

Je n'ai pas envie, pour l'heure, de décrire ce que je peux ressentir et la trouille qui me vrille ... Je crois que j'en suis de toutes façons incapable...
...
Je ne veux pas écrire sur le sujet...

Mais je ne dors évidemment pas mieux depuis lundi.

S. s'est rapprochée de moi et ça se passe beaucoup mieux entre nous, mais j'ai peur que ce ne soit à cause des circonstances... Et ça l'est forcément... mais peu importe, je prends. J'ai trop besoin d'elle en ce moment.

Bref, j'attaque la quatrième semaine de merde et le stress et la fatigue s'accentuent de jour en jour.
Je devrai pourtant assurer ce week-end au mariage de mes meilleurs amis dont je suis un des témoins, et dont je dois organiser les petites animations amicales (à ce propos, si vous avez des idées, je suis preneur !).
Je ne peux donc pas me permettre de m'appuyer sur mes amis en ce moment.
D'autre part, il me faut sauvegarder mon couple en permettant à S. de respirer un peu et en évitant d'ajouter le poids de mes problèmes aux siens.
Tout ça sans aborder le sujet de mes problèmes de boulot, qui deviennent insupportables, mais qui se retrouvent relégués à l'arrière plan de ma petite vie !

Enfin, je ne vais pas m'apitoyer sur mon sort. C'est un mauvais moment à passer et je sais que je m'en sortirai. J'espère juste faire le maximum pour ne pas y laisser trop de plumes.

Pour l'heure, je parviens, malgré la migraine et l'envie de m'écrouler de fatigue, à résister à l'irrépressible attraction que la moquette exerce sur moi !
Voyez que je suis costaud quand même !

Allez, promis, je vous donne des news dès que possible.
S'il vous plait, soyez un tout petit peu patients et vous retrouverez bientôt un Khazâd lisible !
A bientôt chers lecteurs ! Et merci de votre assiduité en ces mois de non-post !