Khazad danse
Le blog à le Khazad

Posté le 12 novembre 2003 à 11:33

Je replonge (une fois encore, je sais !), dans cet état ni second ni premier, mais juste entre les deux, d'une impitoyable et cruelle instabilité...
On n'a jamais vu d'équilibriste plus proche de sa sortie forcée...
Si chaque mot se définit par son contraire, je sais définir mon état de funambule par celui si : "sérénité".
Je suis tout l'inverse de ça. Baladé entre anges et démons, sans même savoir en faire la distinction.
Besoins et envies également contradictoires.
Besoin de quiétude, de voir glisser sur moi les questions sans réponses, de profiter des petits bonheur de la vie, d'être n'importe qui, d'être tout le monde, de me contenter de ces petits rien qui font le bonheur de chacun : sourire, manger, rire, faire l'amour, dormir, ne rien faire. Besoin d'être simple, beau, aveugle et con...
...Et aussi pathétique que tous ces anonymes qui se curent le nez dans leur voiture, plantés sur un périphérique bovins, ou devant la téloche-écran-plat-70cm, qui regardent leur équipe de foot favorite se prendre une taule 3-0, conspuant canal+ et le prix de l'abonnement, et qui finissent par en coller une à leur conne de bonne femme qui n'est pas foutue d'acheter la bonne marque de whisky, et pour cause, puisque cette dernière passe ses heures de liberté à cocufier son salaud de mari avec le salaud de mari d'une autre.
Et bien voilà ce que j'en pense de ces vies si stupides mais si simples dont je pense pourtant avoir besoin parfois.
Mais je navigue en eaux troubles. Incapable de céder à ce besoin, ou pseudo-besoin. Incapable de sombrer dans une vie contraire à mes envies.
Mes envies...
Mon envie d'un bonheur présomptueux. D'un bonheur au-dessus de tout ça. Comme si je pouvais trouver la clef que personne n'a su dénicher jusqu'ici.
Envie d'être quelqu'un, quelqu'un de bien, de faire quelque chose de beau, ou de grand. Envie de faire en sorte de ne pas avoir de regrets à la fin.
Mais sans savoir quoi faire pour y parvenir.
Alors ne rien faire et forcément, se perdre.
Se retrouver fatalement dans cette instabilité malsaine, épuisante, entre deux insatisfactions... au mieux...

Et puis le temps passe. Et le temps se perd. Le temps ne se gagne jamais. Et ce petit enfoiré de chronos ne fait qu'accentuer les incertitudes, les doutes, les troubles.
Et cette instabilité se fait de plus en plus oppressante à mesure que s'écoule le temps qu'il me reste.
...
Alors je travaille sur moi-même, je parle, je décortique, j'essaie de comprendre.
L'objectif de tout ça ?
Retrouver celui que j'étais avant.
Avant ces doutes, avant ces merdes, avant ces questions, avant ces choix à faire, avant ces choix imposés par d'autre choix que je ne fais pas.
Avant cette spirale... il faut être lucide, avant cette spirale sans fin.
...
Avant tout ça, j'avais presque tout. Il ne manquait juste ce que j'ai acquis par ailleurs depuis.
Je faisais mes choix bien plus rapidement, bien plus simplement. J'analysais en quelques secondes une situation, en saisissais les fondements, et faisais mon choix dans la foulé.
Pourtant, et paradoxalement, j'ai l'impression que je me trompais moins.
C'est peut-être ça l'instinct.
C'est ça, j'étais bien plus instinctif avant.
Plus direct, plus franc, sans me poser autant de question, sans me demander si ce que j'allais faire serai mal ou bien dans l'absolue. Faisant simplement ce que je pensais instinctivement avoir à faire.
C'est tout.
Pourquoi ai-je perdu ça ?...
...
Je pense que se demander pourquoi j'ai perdu ça ne sert finalement à rien.
Je commence donc à croire qu'en parler à un psy, qui ne fait que me dire ce que j'ai envie d'entendre, me confortant dans un sens, puis me secouant dans l'autre, ne sert à rien.
Non, ça suffit, j'arrête la psy, c'est inutile pour moi, et je ne veux pas le faire pour les autres.
Cette psy n'est qu'un pantin, indirectement manipulée par moi.
Sans amertume, parce qu'un psy, c'est comme ça que ça fonctionne. Ca ne trouve rien, ça n'invente rien, ça ne fait que creuser. Et ça, je sais le faire seul.
Je sais le faire, et j'en ai raz-le bol.
Je ne veux plus creuser.
Je souhaite que mon esprit abdique au profit de l'instinct.
Ce qui ne me convient pas, je n'ai pas à le gérer. C'est terminé. Je ne gère plus.
Si j'ai une envie qui n'implique pas que moi, un problème avec quelqu'un d'autre que moi-même, je le dis, et je m'arrête là.
Ce qui ne me plait pas ne me plait pas. C'est tout. J'ai des envies, des besoins, des attentes. Je suis comme je suis, point barre.
Les prises de têtes, les explications, les problèmes des autres, les amis qui cherchent à m'aider à comprendre, la famille qui ne comprends jamais, les collègues qui ne veulent pas comprendre...
Stop.
Je prends des vacances. Je laisse aux autres le soin de faire ce qu'ils veulent de ce que je suis.
C'est à prendre ou à laisser.
Ca aurait pu me paraître lâche il y a quelques temps.
Mais finalement, c'est mieux comme ça.

Maintenant, il ne me reste plus qu'à me graver ça dans le crâne, et à ne plus m'en départir.

Yapluka...
Pfff... vivement que je ferme ce blog !...
0 bla-bla(s)



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