Je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager mes correspondances avec mon centre de trésorerie des impôts, qui s'est amusé à me prélever 2 fois mes impôts en janvier et en février.
Y'a de la lecture !
Merci qui ?
Allez, c'est parti :
>>>>>>>>>>>>>J'ai écrit : >>>>>>>>>>>>>>
Madame,
Comme convenu, il ne vous reste plus qu'à bien vouloir me confirmer par retour de ce mail que :
-) Mon compte bancaire a été prélevé 2 fois au lieu d'une en janvier.
-) Mon compte bancaire a été prélevé 2 fois au lieu d'une en février.
-) Mon compte bancaire ne sera prélevé qu'une seule fois en mars.
-) Une somme équivalente à 2 prélèvements sera portée au crédit de mon compte bancaire aux environs du 15 mars 2004.
Je vous remercie de répondre à ce mail dans les plus brefs délais en me confirmant l'exactitude de ces 4 points.
Dans de telles circonstances, je me permets de vous signaler que je serai également le plus heureux des hommes de voir vos services se fendre ne serai-ce que d'un mot d'excuse à mon égard.
Vos services ont collectionnés les erreurs d'un bout à l'autre de cette affaire, et j'en ai été la victime du début à la fin.
Tout cela pour m'entendre dire fort peu aimablement que c'est à moi de vous faire un courriel pour que vous n'ayez plus qu'à me répondre par une confirmation.
Ce service est honteux. D'autant que je présume peut-être un peu des compétences de votre service en traitant cette affaire au passé. Il est vrai que vous m'avez habitué à un ratio de réponse à mes mails de 1 sur 3...
J'ose espérer que celui passera dans les 33%.
Pour être clair, je trouve parfaitement inadmissible qu'une organisation telle que la trésorerie des impôts puisse :
-) faire ce genre d'erreur,
-) ne pas s'en rendre compte,
-) ne pas tenir compte des remarques, demandes, suppliques, des contribuables,
-) persister dans son erreur,
-) mettre ses propres contribuables dans une situation bancaire précaire,
-) ne pas proposer de réparation aux dommages infligés au contribuable,
-) ne pas en avoir de regret,
-) ne pas s'en excuser une seule fois,
-) ne pas être (ne serait-ce que) aimable une seule seconde dans le traitement de ce genre de litige.
Si vous pensez que vous me devez une réponse un tant soit peu aimable, sachez que je la recevrai avec grand plaisir.
Dans le cas contraire... J'aimerai que vous nous accordiez de nous retrouver dans la situation inverse ! Mais réagiriez-vous aussi bien que moi si je débitai la trésorerie des impôts de plus de 15% de ses revenus, 2 mois de suite, sans aucune légitimité ni explication, ni excuse, et sans même un petit mot sympathique en leur remboursant 3 mois après sans intérêt ni remboursement d'éventuels agios ?...).
J'espère en tous cas que le prêt à 0% dont je vous ai fait bénéficier vous a été utile...
J'aimerai terminer ce mail sur une note positive ou encourageante en vous remerciant de quelque chose... mais je n'ai vraiment aucune inspiration...
Hors donc, je ne vous remercie pas pour toute la gène que vous m'avez occasionné et dont je ne peux malheureusement pas vous faire les honneurs en retour.
J'attends votre confirmation.
xxxxxxxxxxx, être humain.
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>>>>>>>>Madame T999999 me répond>>>>>>>
Votre contrat m99999999999999 a été annulé.
Le remboursement des sommes dues interviendra courant mars . Cordialement.
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>>>>>>>Niarf, je réponds :>>>>>>>>>>>>>>
Chère Madame t999999,
Les mots me manquent...
Un peu comme ils semblaient vous manquer lors du dernier mail que vous m’avez adressé.
Comme l’affirme la sagesse populaire, la concision est sans nul doute une qualité indissociable de l’efficacité.
Une fois encore, vous me surprenez : vous avez réussi à faire montre du contraire.
Vos services, qui ont prélevé mon argent sans aucun accord de qui que ce soit, savent bien que je ne suis pas avare en quelque matière que ce soit.
Je ne gâcherai donc pas mon plaisir de vous infliger quelques vérités, sur un ton que j’espère encore respectueux (sans garantie), afin de sauver un peu d’humanité dans ce monde de brutes.
En effet, si j’arrive à vous apprendre ne serait-ce qu’un chouïa de politesse, j’aurai déjà gagné mon pari.
Vous me direz certainement que je n’ai rien d’un pédagogue. C’est vrai, vous répondrai-je. Mais comme vous le savez, nous partons de si loin que je suis certain que nous pouvons vous faire progresser.
Je comprends bien votre inquiétude face à cette tache qui vous semble certainement insurmontable et me rends bien compte que jusqu’ici, vous n’avez pas compris un traître mot de ce que j’ai pu vous dire, demander ou expliquer.
Rassurez-vous, car après les différents contacts que nous avons eu vous et moi, je pense avoir saisi votre façon de communiquer. Je me sens désormais capable d’employer un langage compréhensible par vous : il me suffira d’employer des phrases courtes, directes, sans aucun apport, fondement, intelligence, raison, politesse, amabilité, fond, style, ... bref, sans ce que vous jugez visiblement être des « fioritures », et en insérant quelques codes complexes sans jamais vous en livrer les références.
Bref, ne boudons pas notre plaisir de nous entendre enfin, et n’attendons pas plus longtemps ! Concentrez-vous bien, c’est parti :
-) t999999 devoir envoyer mail xxxxxx@xxxxxx.fr avec texte « Nous confirmons que votre compte a été prélevé 2 fois au lieu d'une en janvier. »
-) t999999 devoir envoyer mail xxxxxx@xxxxxx.fr avec texte « Nous confirmons que votre compte a été prélevé 2 fois au lieu d'une en février. »
-) t999999 devoir envoyer mail xxxxxx@xxxxxx.fr avec texte « Nous confirmons que votre compte ne sera prélevé qu'une seule fois en mars. »
-) t999999 devoir envoyer mail xxxxxx@xxxxxx.fr avec texte « Nous confirmons qu’une somme équivalente à 2 prélèvements sera portée au crédit de votre compte bancaire le 16 mars 2004. »
-) t999999 pouvoir faire un seul mail avec ces 4 confirmations et t999999 avoir droit à la fonction « copier-coller » de son traitement de texte.
-) « Dossier 66698528ggJZ6589EZ92GKKDD66 repeint en violet » et « le casse-noisettes est plié dans le beignet » sont, pour vous, des phrases aussi incompréhensibles que « Votre contrat m99999999999999 a été annulé. » pour moi. Merci de m’en faire grâce.
-) Votre service devoir comprendre que lui faire grosses bêtises.
-) Votre service devoir excuses à Monsieur xxxxxxxxxxxxxxx.
-) Votre service devoir remboursement préjudiceS subiS par xxxxxxxxxxxx.
-) Mot « cordialement » pas suffire pour calmer Monsieur xxxxxxxxxxxx.
-) Mail précédent de t999999 être mesquin et presque aussi insultant que le ton employé au téléphone par t999999. Cela explique le ton actuel de Monsieur xxxxxxxxx.
-) t999999 être peut-être une machine (???), mais Monsieur xxxxxxxxxxxxxx pas être une machine ni un numéro ! Monsieur xxxxxxxxxxxxx être humain avec systèmes nerveux, respiratoire et cardiaque biologiques, donc instables !
...
Alors ?...
...
Ai-je réussi à me faire comprendre ?...
Entendre ?...
Chère Madame t999999, croyez bien que c’est le cœur serré et plein d’espoir que je guette désormais mon courriel...
Je vous en prie, ne me faîtes pas trop attendre car mon banquier impatient risque, par votre faute, de me faire perdre à jamais mon sens de l’humour ; ce qui, vous l’admettrez, serai bien dommage, pour vous comme pour moi...
Encore un peu cordialement,
xxxxxxxxx,
Encore un peu humain.
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Moi je dis : A suivre !...