L'avantage d'oublier systématiquement d'acheter les derniers CD d'un artiste qu'on apprécie, c'est qu'on peut découvrir un de ces "nouveaux" titres tous les 3 mois...
J'adore ce texte, et la mélodie m'est terriblement efficace...
Elle a crié, poussé toute la nuit,
Pour qu'il pousse enfin son premier cri.
On le berce pour l'endormir, et puis
On éteint.
On a crevé les yeux de nos poupées,
Tué les cow-boys et les indiens plumés,
Une histoire avant d'aller se coucher, et puis
On éteint.
La lumière, tout au bout du couloir,
Maman veille, papa qui rentre tard,
Paraît que ça se voit pas qu'on pleure dans le noir,
On éteint.
Mais les cris au beau milieu de la nuit,
Et on court se cacher sous le lit.
Et la peur prend le pas sur l'envie, vite,
On éteint.
On éteint, mieux vaut fermer les yeux.
S'agit d'apprendre à ne pas être heureux.
Il nous faudra verser de l'eau sur le feu
Pour l'éteindre.
On grandit, on est un cow-boy, un indien,
On est un bourreau qui pleure pour un rien,
Une victime plein de sang sur les mains, mais
On est un.
Loin de ceux qui se croient tirés d'affaire,
Qui avancent sans regarder en arrière,
Qui sont prêt à tuer père et mère, et que
Rien n'atteint.
On a beau crier toute sa vie,
On s'enflamme, on se quitte, on se marie,
On allume, on fait l'amour, et puis
On éteint.
On a beau crier encore et toujours,
Rien n'étouffera le manque d'amour.
Et ce feu nous brûle jusqu'au jour où
On s'éteint.
Où on s'éteint.
Je ne comprends pas pourquoi Zazie n'a pas la même reconnaissance qu'un Souchon... (par exemple...)
Mmm... Faut que j'arrete les considérations si hautement philosophiques !...
Ou pas...