Moi qui ne rêve pratiquement jamais (oui, je sais : moi qui ne me souviens jamais de mes rêves, parceque tout le monde rêve, c'est juste qu'on ne s'en souvient pas, nia-nia-nia, sommeil paradoxale, tout ça, nia-nia-nia...)
Donc, disais-je, moi qui ne rêve pratiquement jamais, j'ai fait un rêve étrange (et pénétrant) cette semaine...
Je vous le donne Emile : la nuit de la pleine lune ! (qui n'avait pourtant pas eu trop d'influence cette fois...)
Hyper réaliste le rêve, nickel. Pas de sciences fiction, rien que du concret.
Du rêve super réaliste, tourné au numérique, qui vous force à douter de tout, même quand vous en êtes sorti !
Je ne me souviens pas du début, mais je sais que je me fais tirer dessus.
Je ne sais plus qui brandit un flingue, je crois qu'on discute et puis ça tourne mal, il (ou elle remarquez !) tire.
Ce qui est vraiment marrant, c'est que moi qui n'ai jamais vu de mes yeux une blessure par balle, la mienne était vraiment super crédible...
Je vous passe le récit de moi qui m'écroule, du voile devant les yeux, des voix autours de mon corps comme un écho... tout ça...
Simplement, je vous le dis, ma blessure était vraiment réaliste.
Un petit trou régulier à la poitrine, juste sous le pec, du côté droit (ouf!)... Le sang qui ne cesse de couler, et la peau emportée par la balle qui semble s'enfoncer et suivre les contours de ce trou...
Et dans mon dos, sous l'omoplate, de la bouillie de sang et d'os... un disque d'environ 6-7 cm de diamètre de bouillie de moi... Beurk...
Ce qui est marrant, c'est qu'on me soigne au sol, on me met des bandages, des compresses, on appelle des secours, on s'affaires, et finalement... bah... le voile sur les yeux se dissipe, les voix redeviennent nettes, je n'ai pas mal (en fait, j'avais pas mal avant non plus), je me sens mieux...
Et donc, comme ça va plutôt bien (j'suis un homme un vrai moi !), moi et ma bouillie de moi dans mon bandage, on s'en va à l'hosto... tranquille-peinard... nonchalant... cool man !...
Bref, là, je croise le regard d'une infirmière, et je tombe en amour. Et je sais qu'elle aussi...
Et vraiment amoureux ! Le coup de foudre !
Comme ça ! Craque !
Mais bon, le rêve, c'est toujours un peu vache, et ça ne vous laisse pas profiter bien longtemps...
Je me retrouve dans les couloirs de l'hosto, subi quelques soins, croisant régulièrement l'ineffable bonheur en même temps que les regards de mon amoureuse éperdue.
Je sors de soins, je marche dans les couloirs qui sont soudains ceux de mon collège...
Et là, c'est cool, je me sens bien, les classes sont pleines de pitis élèves et de profs qui les laissent tomber 5 minutes pour m'ouvrir les portes et m'accueillir les bras grands ouverts...
Et là...
Bein...
Je me réveille...
Mais bon... Tout ça étant un tissu de trucs plausibles (dans l'absolu) mais complètement absurdes (quand on les appliquent à moi), je me dis que j'aurai pu faire flic ou gangstif, je ne risque pas de me prendre une balle !
... Et puis je vais pas non plus faire la sortie des hopitaux, non ?!!!