Bon, voilà, c'est fait.
Et franchement, le résultat est bien plus que satisfaisant ! En un mot : superbe !
Par contre, à ceux qui m'ont dit "ouai, en ressortant, on a qu'une envie, c'est d'en refaire un !", je tiens à dire que je vous conspue pour des siècles et vous maudit, vous et votre descendance, sur 3762 générations minimum !
Parce que moi franchement, pendant la séance, je n'avais qu'une envie c'est de mettre fin à cette torture, à cet écorchage vif, à cette douleur atroce au plus tôt ! Ah, au temps pour moi (ou, ça s'écrit comme ça !), j'ai eu une autre envie : me redresser de ma table de dissection pour planter un grand coup de boule à travers la trogne appliquée de mon cher tatoueur !
Non, sans rire, pour être franc, le dessin des contours ça fait mal mais c'est une douleur plutôt électrique, la sensation qu'on vous découpe très précisément la peau au scalpel sur 1 millimètre de profondeur. Douloureux mais supportable en contrôlant la respiration.
Ensuite, l'encrage... Bon, là, deux choses : sur le muscle c'est la même douleur que précédemment, sur un minimum de graissouille c'est encore plus supportable, du velours... Par contre, aux endroits où une toute chtite épaisseur de peau viens recouvrir l'os, là, c'est l'envie de meurtre immédiate !
Franchement, douleur tout juste supportable.
Au total, j'a du déguster un peu plus de 3 heures, et j'ai du perdre 300 grammes d'émail à force de serrer les dents !
Ce qui est drôle c'est que là j'ai l'impression de m'être envoyé une pitite ligne de coke. Je plane... je suis ailleurs...
Là, depuis 1 heure, ça se calme doucement et je reviens dans la réalité, mais j'ai l'impression d'avoir enchaîné 3 marathons tellement je me sens physiquement épuisé.
Bon, au final, il me reste une tite brûlure style coup de soleil (mais ça, c'est tranquille, et puis j'ai l'habitude).
Et le tatouage, lui, est magnifique ! (l'adresse de mon tatoueur si ça vous tente, il est vraiment très bon !)
Maintenant, je vous prie de m'excuser, je suis le seul tatoué à avoir un programme de petit vieux : ma pommade, ma tisane et au lit !