Dans ma vie d'avant (d'avant quoi ? j'en sais trop rien), je passais du temps à méditer chaque question, chaque acte, chaque geste, en me demandant si c'était une bonne chose ou pas...
Dans ma vie de maintenant (de maintenant quand ? j'en sais trop rien), c'est beaucoup plus simple : je tranche. Couic.
En un quart de seconde, je joue à me prononcer définitivement sur ce qui est bien et ce qui est mal. Hop-hop, vite fait, bien fait.
En fait, c'est super simple, suffit de chopper le coup et d'avoir un référentiel le plus basique possible, voir enfantin.
Niveau cours de récré.
Fastoche. Exemple :
Aller chez le dentiste, c'est mal.
Sauter dans les flaques, c'est bien.
Je vais jusqu'à m'en amuser et saouler mon monde, jusque dans les commentaires des autres, en bon monsieur je-sais-tout sur de lui à l'extrême, en passant le moindre petit bout de réflexion au crible bi-chromatique de ma caricaturale nouvelle pensée.
Et j'imagine à quel point ça doit être énervant !
Noir, Blanc, point barre. Y'a plus que le gris qui mérite réflexion. Et c'est bien mieux comme ça.
Par exemple, plus besoin de vous en entretenir ici pendant des lignes, il me suffit de le savoir une bonne fois pour toute et de garder pour moi tout le reste :
Une nuit blanche c'est bien.
Celle là était même particulièrement appréciable.
L'un des (autres) avantages de la nuit blanche, étant qu'elle précède une bonne nuit noire, reposante et ressourçante. (Même si il y quand même de bien agréables et efficaces recettes elfiques pour la retarder au maximum).
Un bon tour de cadran comme je n'en avais pas fait depuis bien loin.
Allez, c'pas tout ça, j'ai du taf en retard maintenant. Et faut que je m'en débarrasse : le travail en retard le week-end, c'est mal !