On m'informe dans l'oreillette qu'après relecture, mon dernier post s'avèrerait ne pas être aussi badin que je l'eusse cru, et qu'il virerait p'têt'même carrément à la ch'tite déprime existentielle...
Bon... Vous voulez la jouer comme ça... OK...
Alors soyons francs, voui, j'ai un p'tit coup de blues depuis quelques temps... Troma déménagemental diront les spécialistes... mouai... j'suis pas certain... du tout...
La vérité, c'est qu'inexplicablement, je me sens singulièrement à l'étroit dans ma peau ces derniers temps. Je pensais que tout cela s'arrangerai, après le déménagement, avec un peu de repos et quelques moments rien qu'à moi, avec le temps va tout s'en va qu'il disait, mais non...
Ma première stratégie, consistant à laisser passivement passer la pleine lune, termine donc sa courte existence (si j'avais un ami allemand, j'aimerai assez qu'il s'appelle comme ça...) (Kurt Existanz) (laissez tomber, je divague) (vague), bref, à la poubelle le plan A, voici donc le plan C ! (j'aime pas particulièrement la lettre B, C est nettement plus drôle dans la vie de tous les jours.)
Et vous me direz : mon plan C, késseussé ?
Et bah c'est très simple et je m'en vais vous l'expliquez, et en 3 points, comme à l'école :
1) La théorie : je vie et me nourri de rêves et de liberté. Autrement dit : je ne supporte aucune contrainte, quelle qu'elle soit. La faute à je ne sais pas trop quelle connerie freudienne (ou pas), peu importe, c'est comme ça.
Je ne suis heureux que libre et rêveur.
Déplacer des montagnes par massifs entiers (sans faire tomber la neige des sommets) est pour moi un jeu d'enfant pour peu que j'ai librement choisi (rêvé) de le faire.
Par contre, faire 100m jusqu'à la poste pour enregistrer un foutu changement d'adresse qui entraînera de toutes façons la perte de la moitié de mon courrier, là, c'est les 16 travaux d'Hercules ! (oui, 15, je sais !)
2) Les faits : Ces derniers temps, je vie dans la contrainte. Le temps qui manque, les plaies d'argent, les contraintes professionnelles qui s'empilent, les attentes et envies mises en sommeil forcé, les affres des démarches administratives, et toutes ces petites saloperies me pourrissent littéralement la vie.
Je m'interdis presque inconsciemment tout repos, sans profiter du temps que cela me libère, et je tourne en rond dans cette cage, ajoutant à ma contraignante todo-list la chape angoissante du temps ainsi perdu.
Bref, pour le moral, c'est la merdasse. Et ce malgré les renforts de mes amis, de mes amours et de mes emmerdes elles-mêmes ! Parque qu'il faut bien le dire, je n'ai pas de problème insurmontable et en théorie, pas la moindre raison de me plaindre.
3) Solution : Quand on a usé jusqu'à la corde notre quota d'insouciance, il faut bien admettre qu'une dose de courage et d'énergie devient nécessaire pour vivre libre, sans inquiétudes, appréhensions, peurs, craintes ou angoisses....
En clair : va falloir se bouger le cul !
Me voila donc bien décidé à procéder à une petite piquouze d'adrénaline et à reconquérir au plus tôt ma liberté même pas perdue.
Pour ce faire, y'a pas 36 solutions... ou en tous cas, je n'en ai qu'une en stock dans mon tiroir à solutions : privilégier l'instinct.
Ne pouffez pas, pour moi ça veut dire beaucoup même si c'est peut-être un détail pour vous.
Idioties mises à part, c'est vrai que ce n'est qu'un changement de vue, mais qui a toute son importance pour moi.
Pour vous, attentionnés lecteurs, vous risquez juste d'avoir (encore !) à subir un nouveau template !...
Pour faire mon intéressant 3 secondes, je laisse le mot de la fin à un auteur dont je n'ai jamais entendu parler et qui porte un nom de chèvre dans Heidi : Olivier Blanchette :
«
C'est l'instinct qui nous permet de trouver les réponses. La raison nous permet de les justifier. »
Posté le 09 mai 2005 à 16:47
Bouillant lecteur, je le sais, tu m'en veux...
Amèrement même...
Je sais za quel point mes sémillants écrits ont pu te manquer depuis ces loooo-ongues semaines sans posts...
Je sais, je sais... voilà, c'est tout, c'est fini, je suis là...
C'est-à-dire que quand même, j'étais en déménageage là...
Paris-Courbevoie, ça fait une sacrée route quand même ! Surtout avec 50 m3 de bordel qui tenaient dans 20 m3 d'appart parisien et 15 m3 de cave magique ! (Si-si ami balaise en calcul mental, c'est possible.) (Ne me demande pas comment steuplé, sois mignon.)
Et aujourd'hui enfin, installé (et éreinté) je suis !
Voilà une bonne chose de faite. Et une résolution 2005 menée à bien.
Alors oui, pour ce qui est de mon p'tit blog délaissé, j'ai bien quelques posts pas finis, sauvegardés en draft pour le jour où à la seconde j'aurai une minute pour moi dans l'heure... Mais les faits sont là : mis à part cette idiote histoire de crapauds explosifs d'il y a 10 jours, je n'ai encore rien posté.
Et toi du coup, affable lecteur, t'as plus rien à lire, quenique à te mettre sous la quenotte, queudale à becter ! Pauvre de toi...
Je t'ai manqué, c'est un fait...
Indéniable...
Et donc... forcément (je m'en voudrai de me départir de mes bonnes vieilles habitudes) : je m'interroge.
...
Je m'interroge tout plein...
...
Comment se fait-il que je ne reçoive pas de coups de fils soucieux par lot de dix ? De commentaires inquiets par paquets de cent ? De mails anxieux par liasses de mille ?
Hum ?...
Poukoua ?...
Tumaime pu ?...
Pis : tu m'aimes... moins ?...
Gasp... Angoisse, enfer et damnation... un manque d'amuuur... rien de moins !
Rien de pire !
Mais que vais-je deviendre ? A quoi sers-je sans vous ? Et sans moi ? Une fois encore, je profite du débat et m'interroge...
Laisser ce blog suivre sa petite vie, un post par ci par là, au grès de mes envies et de mon temps de vraie vie disponible ?
Trop fade...
Le lâcher dans la nature, reparler de tout et de rien comme ça, de moi et de nous, dans tous les sens, comme si mon blog et moi ne faisions à nouveau qu'un, de l'infime psychopathie bien naturelle à la démentielle schizophrénie d'aliéné ?
Trop débile...
Lui fermer sa tronche, comme au bon vieux temps où j'avais 500 lecteurs et autant de névroses et où je décidais (par trop plein d'amertume sûrement) de me couper des 500 premiers et de tenter de me libérer des 500 autres d'un coup de serpe (manqué) derrière les oreilles ?
Trop lâche...
Le remanier et en faire un surblog, remplie jusqu'à la tronche de mes pensées en devenir, de ma vie en friche, de mes relations en vrac, de mon boulot en sursit, de conneries en tous genres et de mes oeuvres à venir ?
Trop de boulot...
...
Ou pas...
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(je sais, c'est con, mais c'est comme ça !)
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