Ce que j'ai appris, ce que je sais et sais faire, ce que je sais dire et montrer, comprendre et démontrer, tout ça n'est réellement rien de moi.
Ce ne sont au mieux que des outils pour me trouver, au pire les miroirs pour me perdre dans le dédale de ma vie.
Depuis que j'ai finalement compris que ce labyrinthe là évolue sans cesse et n'existe que pour me maintenir vivant et prisonnier, je ressens alors que tout ce que je crois savoir conduit à ma perte et que c'est d'avantage le coeur et l'instinct qui peuvent me mener à une évasion précisément inespérée.
Cette quête là, à mener de coeur et d'instinct, c'est la vie justement.
Et c'est une question de choix.
Des choix à provoquer et qui n'existent qu'entre deux choses: le gain ou la perte.
Pas si simple...
La perte annihile parfois l'envie... Gagner même un peu pour espérer encore ?
Le gain tue souvent le rêve... Perdre pour mieux rêver ?
Alors quoi ?... Laisser entrer la lumière à fenêtres grandes ouvertes ou garder l'ombrage des persiennes doucement closes ?
C'est précisément ce choix là qui, bien mieux que mes (in)aptitudes, défini ce que je suis.
Avec parfois une profonde tristesse,
Je choisi coute que coute, pour essayer de devenir qui je suis,
Souvent sans promesses.
Et puis, même au lendemain d'une terrible perte, je crois que les hommes n'agonisent que de tristesse.
Mais s'ils sont profondément malheureux, c'est de ne pas tenter de réaliser les rêves qu'ils ont.
Avant la fin, simplement, je tiens à avoir essayé...