L'autre jour, sur une radio on ne peut moins facho ("Rires & Chansons", on peut pas faire plus "tous publics", hein ?!), je subissais une énième fois mon "petit racisme décalé".
Je m'explique :
Cette radio diffuse un sketch d'un humoriste un peu graveleux (j'aimerai bien savoir de qui il s'agit, mais j'ai pris le truc en cours de route, et je n'ai pas son nom... si vous pouvez m'aider à le trouver, ce serai magnifique...) ; un humoriste donc, qui parlait de femmes, de couleur de cheveux, et de parfums.
En résumé, ça disait à peu de chose près : les blondes sentent bon, les brunes sentent bon, et les rousses dégagent une odeur nauséabonde, acre, bref, les rousses puent. (il employait aussi un autre mot que "rousse", plus péjoratif...)
On entendait les rires (live) à gorge déployée du public joyeux.
Aucun problème, ça fait marrer tout le monde, la vie est belle.
Bien, alors je pose une hypothèse de base au prix (modique) d'une toute petite, d'une insignifiante, d'une infime modification dans le discours :
Si, au lieu de parler de pigmentation des cheveux, nous parlions de la pigmentation de la peau ?...
Ca ne change pas grand-chose n'est-ce pas ?...
Bien, alors testons :
Les blancs sentent bon, les jaunes sentent bon, les noirs dégagent une odeur nauséabonde, acre, bref, les noirs puent. (et pourquoi pas employer un autre mot que "noir", plus péjoratif, histoire de bien rire !!...)
Dans le cas de cette insignifiante modification, ce sketch, devenu à l'évidence complètement raciste, serai sûrement interdit (au moins d'antenne) ; pire : il ne ferai rire personne.
Dans un cas c'est justement choquant, dans l'autre, c'est plutôt marrant.
Bref : c'est injuste.
Et ca démontre vraiment l'absolue idiotie de toute forme de rascisme ou segrégation quelle qu'elle soit !
Alors pour rétablir l'équité qui convient à toute démocratie (et pour respecter la liberté d'expression de chacun), je propose qu'à compter de ce jour, absolument tout le monde se moque ouvertement et graveleusement de chacune des différences de tout le monde.
J'imagine bien, dans la rue, toutes les 3 secondes :
- J'en ai encore reçu un en entretien de recrutement, je l'ai lourdé vite fait ! Y'a pas, ils sont quand même pas comme nous les moustachus aux yeux verts...
- Ouai, c'est sur, on les changera pas hein, c'est comme ces femmes qui ont des boucles d'oreilles ; Ah bah tiens, regarde en v'la une, pfff elles sont partout, hein ...
- Ouai, et t'as vu, en plus elle est avec de ces débiles de mecs de plus d'1,80m !
- Et lui regard, il a les lobes des oreilles collés sans être barbu, encore un psychopathe !
- Ouai, enfin, tu peux parler toi ! T'es quand même homophobe, puisque tu chausse du 44.
- Sal con ! T'es bien comme tout ces enfoirés de mecs aux cheveux d'une longueur moyenne de plus de 8,3 cm !
Je ne sais pas combien de temps ça vous ferai rire avant de comprendre ce qu'est le respect...
Et enfin accepter les différences...
C'est à dire en ne les voyant plus...
C'est pas gagné hein...
Hein ?...
Posté le 28 juin 2005 à 19:05
Posté le 27 juin 2005 à 16:44
Posté le 25 juin 2005 à 13:21
Posté à 00:24
Posté le 24 juin 2005 à 09:32
Posté le 23 juin 2005 à 12:33
Posté le 22 juin 2005 à 15:03
Posté le 21 juin 2005 à 12:45
Posté le 13 juin 2005 à 00:11
Posté le 07 juin 2005 à 10:01
Posté le 03 juin 2005 à 16:58
J'ai une super Todo-List !
...
Et bein c'est une super connerie !
Ca parait pourtant très bien : une liste, très organisée, a plusieurs "cases", dans lesquelles figurent les différentes choses que j'ai à faire.
Chaque case doit être relativement équilibrée par rapport aux autres (contenir à peu près le même nombre de choses à faire).
Franchement, c'est bien foutu.
Exemple :
- Case "Boulot" : finir le dossier méga-chiant de machin, demander à gérer l'offre bidule qu'est super intéressante, lancer l'action truc pour préparer la rentrée.
- Case "Investissements" : répondre à 2-3 sollicitations d'embauche pour voir, prendre rdv à la banque.
- Case "Loisirs" : Allez au cinoche, faire une ballade Roller de nuit, visiter le musée d'Orsay.
- Case "Violon d'Ingres" : Blogguer, écrire, composer une mélodie à la basse.
- etc...etc...
Je vous passe les autres cases (amis, famille, tout ça, tout ça...), y'en a 9.
Ca à l'air vachement bien comme ça, hein ?...
Ca me permet de ne rien oublier en notant mes envies, attentes, et tout ce qui pourrait me faire plaisir et me faire avancer, tout en ayant une vie assez bien répartie et pas seulement dédiée à une case (un exemple : celle du boulot, par exemple... c'est un exemple...)
Génial ! Super ! Magnifique ! Yipikaï !
Et bein en fait, c'est un piège à con !
Et le con, c'est moi !
Hier soir, j'ai passé 20 minutes, figé devant ma ToDo List, à soupirer et déprimer en me demandant comment j'allais me demmerder pour faire tout ça !
C'est complètement débile ! Je me suis débrouillé pour transformer tout ce qui doit m'être profitable et plaisant en un vrai boulot à plein temps des plus contraignants !
En même temps, je ne me résigne pas à la foutre en l'air, de peur d'oublier ou de passer à côté de certaines choses...
C't'une vraie merde !
...
Help...
...
Et bein c'est une super connerie !
Ca parait pourtant très bien : une liste, très organisée, a plusieurs "cases", dans lesquelles figurent les différentes choses que j'ai à faire.
Chaque case doit être relativement équilibrée par rapport aux autres (contenir à peu près le même nombre de choses à faire).
Franchement, c'est bien foutu.
Exemple :
- Case "Boulot" : finir le dossier méga-chiant de machin, demander à gérer l'offre bidule qu'est super intéressante, lancer l'action truc pour préparer la rentrée.
- Case "Investissements" : répondre à 2-3 sollicitations d'embauche pour voir, prendre rdv à la banque.
- Case "Loisirs" : Allez au cinoche, faire une ballade Roller de nuit, visiter le musée d'Orsay.
- Case "Violon d'Ingres" : Blogguer, écrire, composer une mélodie à la basse.
- etc...etc...
Je vous passe les autres cases (amis, famille, tout ça, tout ça...), y'en a 9.
Ca à l'air vachement bien comme ça, hein ?...
Ca me permet de ne rien oublier en notant mes envies, attentes, et tout ce qui pourrait me faire plaisir et me faire avancer, tout en ayant une vie assez bien répartie et pas seulement dédiée à une case (un exemple : celle du boulot, par exemple... c'est un exemple...)
Génial ! Super ! Magnifique ! Yipikaï !
Et bein en fait, c'est un piège à con !
Et le con, c'est moi !
Hier soir, j'ai passé 20 minutes, figé devant ma ToDo List, à soupirer et déprimer en me demandant comment j'allais me demmerder pour faire tout ça !
C'est complètement débile ! Je me suis débrouillé pour transformer tout ce qui doit m'être profitable et plaisant en un vrai boulot à plein temps des plus contraignants !
En même temps, je ne me résigne pas à la foutre en l'air, de peur d'oublier ou de passer à côté de certaines choses...
C't'une vraie merde !
...
Help...
Rien à voir avec la Formule1.
D'ailleurs, j'y connais rien... en plus, ça me saoul à un point ! Pire que le cyclisme ! C'est pour dire !
Bref, revenons à mes moutons, Renault et achement plus fort que TF1 donc.
J'explique : Dans ma voiture Renault qu'est pas à moi (merci patron), j'ai un autoradio qui, automatiquement, augmente doucement le volume quand je roule plus vite et le diminue quand je ralenti.
Ca permet d'avoir, au dessus du bruit de la route, un son qui reste au volume souhaité, ni trop bas, ni trop fort.
Y'a pas, la technologie, c'est drôlement épatant.
Par contre, sur Tihefouane, le son augmente d'un coup, comme un ouragan (qui passait sur moi...nanana...) dès qu'une page de pub (de merde) est lancée (c'est à dire toutes les 3 minutes au pire), pour décroitre d'un coup dès que l'émission qui a (un peu de) votre interet revient (c'est à dire toutes les 3 semaines au mieux).
Ce qui est passablement enervant, et passablement coûteux en télécommande (puisque je nique les touches à force de sauter dessus) et en télé (puisque je vais bien finir par jeter la table basse à travers le tube pas catholique...)
Alors que la voiture, elle, elle me coute rien (merci patron).
Donc, CQFD, y'a pas à dire, TF1 c'est de la merde !
D'ailleurs, j'y connais rien... en plus, ça me saoul à un point ! Pire que le cyclisme ! C'est pour dire !
Bref, revenons à mes moutons, Renault et achement plus fort que TF1 donc.
J'explique : Dans ma voiture Renault qu'est pas à moi (merci patron), j'ai un autoradio qui, automatiquement, augmente doucement le volume quand je roule plus vite et le diminue quand je ralenti.
Ca permet d'avoir, au dessus du bruit de la route, un son qui reste au volume souhaité, ni trop bas, ni trop fort.
Y'a pas, la technologie, c'est drôlement épatant.
Par contre, sur Tihefouane, le son augmente d'un coup, comme un ouragan (qui passait sur moi...nanana...) dès qu'une page de pub (de merde) est lancée (c'est à dire toutes les 3 minutes au pire), pour décroitre d'un coup dès que l'émission qui a (un peu de) votre interet revient (c'est à dire toutes les 3 semaines au mieux).
Ce qui est passablement enervant, et passablement coûteux en télécommande (puisque je nique les touches à force de sauter dessus) et en télé (puisque je vais bien finir par jeter la table basse à travers le tube pas catholique...)
Alors que la voiture, elle, elle me coute rien (merci patron).
Donc, CQFD, y'a pas à dire, TF1 c'est de la merde !
- Bonjour Docteur
- Bonjour, installez-vous, qu'est-ce qui vous amène ?...
- Et bien... Je me sens las, fatigué, abattu, je dors peu, je dors mal, je suis insomniaque, stressé, angoissé, j'ai des accès de fièvre, des problèmes d'estomac, des chutes de tension, des crises d'eczéma, des sueurs froides, le goût du sang dans la bouche, des migraines, le coeur qui frappe dans mes tempes, des vertiges, des amnésies partielles, des pertes de contrôle, des accès de folie, et... , han... le souffle... court... aussi...
- ...
- ... Euh... et les oméga 3, ça marche pas...
- ...
- Docteur ?...
- Hum... Oui... Euh... Et... Ca va bien sinon ?...
- Bonjour, installez-vous, qu'est-ce qui vous amène ?...
- Et bien... Je me sens las, fatigué, abattu, je dors peu, je dors mal, je suis insomniaque, stressé, angoissé, j'ai des accès de fièvre, des problèmes d'estomac, des chutes de tension, des crises d'eczéma, des sueurs froides, le goût du sang dans la bouche, des migraines, le coeur qui frappe dans mes tempes, des vertiges, des amnésies partielles, des pertes de contrôle, des accès de folie, et... , han... le souffle... court... aussi...
- ...
- ... Euh... et les oméga 3, ça marche pas...
- ...
- Docteur ?...
- Hum... Oui... Euh... Et... Ca va bien sinon ?...
Donc, tout simplement : bonjour... et bienvenue.
Notamment aux 200 nouveaux lecteurs routés ici par le reportage (assez moyen j'ai trouvé... bel habillage, mais trop centré sur les US...) sur les blogs diffusé hier soir sur France2.
(Et n'oubliez pas que le jeudi soir, après "envoyé spécial", y'a le poker sur canal !)
(Ai confiance... Joue avec moi... Donne ton argent... Ai confiance...)
Notamment aux 200 nouveaux lecteurs routés ici par le reportage (assez moyen j'ai trouvé... bel habillage, mais trop centré sur les US...) sur les blogs diffusé hier soir sur France2.
(Et n'oubliez pas que le jeudi soir, après "envoyé spécial", y'a le poker sur canal !)
(Ai confiance... Joue avec moi... Donne ton argent... Ai confiance...)
Plus le temps passe, moins je matte la téloche... (Je vieilli, c'est un fait...)
Ce qui est marrant, c'est que parmis les 4298 chaines du bouquet du cable, j'en regarde... euh... environ... une seule : Canalpluche.
Bertrand.çacom, la minute blonde, Daria, la NBA, en aparté, +clair, les simpsons, la musicale, un p'tit film de temps en temps...
Je me rends compte que :
1- Canal est une chaîne pour trentenaires citadins cyniques et syphonnés.
2- Je suis complètement addicted
3- Ils sont en progrès constants dans ce sens...
La preuve, voilà qu'ils nous lancent "The L Word" et le "World Poker Tour"... Et comme je suis déjà un peu lesbienne (c'est une question de point de vue finallement), j'ai décidé de me mettre au Poker !
Ouai !
Qui veut claquer son PEL avec moi ?...
Ce qui est marrant, c'est que parmis les 4298 chaines du bouquet du cable, j'en regarde... euh... environ... une seule : Canalpluche.
Bertrand.çacom, la minute blonde, Daria, la NBA, en aparté, +clair, les simpsons, la musicale, un p'tit film de temps en temps...
Je me rends compte que :
1- Canal est une chaîne pour trentenaires citadins cyniques et syphonnés.
2- Je suis complètement addicted
3- Ils sont en progrès constants dans ce sens...
La preuve, voilà qu'ils nous lancent "The L Word" et le "World Poker Tour"... Et comme je suis déjà un peu lesbienne (c'est une question de point de vue finallement), j'ai décidé de me mettre au Poker !
Ouai !
Qui veut claquer son PEL avec moi ?...
Se retrouver planté sur un balcon, un dimanche soir, à 3 heures et demi du matin, dans une chaleur étouffante, à chercher sans espoir un sommeil improbable en regardant connement les voitures passer dans l'air lourd...
C'est flippant...
Se retrouvé planté sur le même balcon, un lundi soir, à 3 heures du matin, après une harrassante journée, dans une douce brise raffraichissante, à chercher sans plus d'espoir le même sommeil tout aussi desespéré, et contemplant une rue complètement inerte et des immeubles totalement endormis...
C'est pire...
Etre incapable de se lever un lendemain de fête de la musique après même pas 4 heures de sommeil, et se retrouver dans un quasi-coma, toujours sur le même balcon, le pif dans le bol de café, c'est carrement pathétique...
Mais d'une toute autre dimension...
Nettement plus positive.
Mais bon, je dois avoir environ 30 heures de sommeil en retard...
/Hibernation in progress/
Vivement demain...
Ou pas...
C'est flippant...
Se retrouvé planté sur le même balcon, un lundi soir, à 3 heures du matin, après une harrassante journée, dans une douce brise raffraichissante, à chercher sans plus d'espoir le même sommeil tout aussi desespéré, et contemplant une rue complètement inerte et des immeubles totalement endormis...
C'est pire...
Etre incapable de se lever un lendemain de fête de la musique après même pas 4 heures de sommeil, et se retrouver dans un quasi-coma, toujours sur le même balcon, le pif dans le bol de café, c'est carrement pathétique...
Mais d'une toute autre dimension...
Nettement plus positive.
Mais bon, je dois avoir environ 30 heures de sommeil en retard...
/Hibernation in progress/
Vivement demain...
Ou pas...
Là tout de suite, j'ai un léger problème d'organisation...
Je vous explique : voilà quelques jours que je m'attache à écrire un peu plus...
J'ai donc ressorti le calepin qui ne me quitte que rarement, et qui me permet, ici ou là, au détour d'une seconde de pensée vagabonde, de noter une phrase ou deux.
Le problème étant que je n'ai jamais beaucoup plus qu'une seconde (par suractivité, surmenage... ou surflémardise) et que mon petit carnet ressemble plus à un patchwork d'idées en vrac qu'à un recueil de posts tous chauds.
Alors donc voilà, j'ai une bonne dizaine de posts en brouillon, aucune envie de tout balancer d'un coup, et pas de temps pour faire mieux...
Bref, c'est la gentille merdasse.
En plus y fait trop chaud... décidemment... la vie est injuste.
Edit : J'oubliais, j'ai mis à jour l'album photo. (clickez sur la photo de une si vous osez.)
J'aime bien celle-là tiens...
Je vous explique : voilà quelques jours que je m'attache à écrire un peu plus...
J'ai donc ressorti le calepin qui ne me quitte que rarement, et qui me permet, ici ou là, au détour d'une seconde de pensée vagabonde, de noter une phrase ou deux.
Le problème étant que je n'ai jamais beaucoup plus qu'une seconde (par suractivité, surmenage... ou surflémardise) et que mon petit carnet ressemble plus à un patchwork d'idées en vrac qu'à un recueil de posts tous chauds.
Alors donc voilà, j'ai une bonne dizaine de posts en brouillon, aucune envie de tout balancer d'un coup, et pas de temps pour faire mieux...
Bref, c'est la gentille merdasse.
En plus y fait trop chaud... décidemment... la vie est injuste.
Edit : J'oubliais, j'ai mis à jour l'album photo. (clickez sur la photo de une si vous osez.)
J'aime bien celle-là tiens...
Rêve-erbère
Après quelques matins d'angoisse, voilà que je me lève, samedi, avec une étonnante pêche, quelques heures de sommeil derrière moi, le coeur et le corps apaisés, et pas une minute de la journée à consacrer au travail.
Aller chercher des rapports de causes à effets dans cette liste là n'est pas bien complexe, je le note, et je m'en félicite.
Soit, et alors quoi ? Une journée de vacances rien qu'à moi ? Parfait ! Yipikaï, voici donc quel fut le délectable programme :
-) Un petit déj d'une heure et demi à base de vrai pain grillé et beurré (pour une fois, ça va pas me tuer !)
-) Des bavardages sur le web, à base de vrais sourires (je progresse quand même !)
-) Des transports en commun pris un peu au pif (plus ou moins volontairement...)
-) Des ballades dans Paris, des kilomètres le nez en l'air et la musique dans les oreilles (on ne change pas une équipe qui gagne !)
-) Des photos, pour moi, pour des touristes paumés, pour le geste, pour le détail, pour tout et n'importe quoi (ratés pour la plupart, j'ai gravement merdé mes réglages...)
-) Des bières et encore d'autres, accroché au zinc du Shywawa (parait qu'il y a des bloggeurs là ?... mouai...)
-) Une assiette grec dégueu-mais-c'est-pas-grave, à la terrasse bondée d'une rue à touristes (et où chacun se fout de ce qu'il bouffe, et c'est tant mieux !)
- Quelques bières, encore, pour arrondir le compte et profiter du retour en pas-voiture (J'ai pas choisi "conduire", et c'était limite prémédité...)
-) Une nuit assis en tailleur, au beau milieu du parvis de Notre-dame, à écouter un guitariste aussi seul que fabuleux, avec de parfaits inconnus, assis, aussi, sur le pavé, compagnons de beuveries, parisiens, touristes, petits couples blottis... et des sourires partout... et quelques un pour moi aussi... (faut dire qu'inhabituellement, j'avais le mien aux lèvres...)
-) Un retour en train de banlieue, aussi sombre que mélancolique (y'a que moi pour apprécier un truc pareil je crois...)
-) Une nuit, noire, sur la couette, noir, amorphe, nu, écroulé, absolument apathique, lourd, endormi, vraiment, cette fois, encore...
Hallucinant...
M'en faut pas beaucoup plus en fait...
EDIT : une petite photo pour la route, quand même !
T'es où ?...
Et puis allez, puisque j'ai foiré mes photos, soyons fous, en voici quelques unes qui, a défaut d'être jolies, sont marrantes :
Comme le plus petit fleuriste de paris, voici une généreuse terrasse toutes tables dehors qui rivalise avec un appartement un tout petit peu plus austère.
Des pigeons qui s'apprêtent à commettre l'irréparable.
Un nouveau concept de salle fumeurs pour blondes, qui fait bondir et courir les garçons !
Oh allez, je termine quand même sur le moment favori de ma petite journée :
Aussi ici et là.
Aller chercher des rapports de causes à effets dans cette liste là n'est pas bien complexe, je le note, et je m'en félicite.
Soit, et alors quoi ? Une journée de vacances rien qu'à moi ? Parfait ! Yipikaï, voici donc quel fut le délectable programme :
-) Un petit déj d'une heure et demi à base de vrai pain grillé et beurré (pour une fois, ça va pas me tuer !)
-) Des bavardages sur le web, à base de vrais sourires (je progresse quand même !)
-) Des transports en commun pris un peu au pif (plus ou moins volontairement...)
-) Des ballades dans Paris, des kilomètres le nez en l'air et la musique dans les oreilles (on ne change pas une équipe qui gagne !)
-) Des photos, pour moi, pour des touristes paumés, pour le geste, pour le détail, pour tout et n'importe quoi (ratés pour la plupart, j'ai gravement merdé mes réglages...)
-) Des bières et encore d'autres, accroché au zinc du Shywawa (parait qu'il y a des bloggeurs là ?... mouai...)
-) Une assiette grec dégueu-mais-c'est-pas-grave, à la terrasse bondée d'une rue à touristes (et où chacun se fout de ce qu'il bouffe, et c'est tant mieux !)
- Quelques bières, encore, pour arrondir le compte et profiter du retour en pas-voiture (J'ai pas choisi "conduire", et c'était limite prémédité...)
-) Une nuit assis en tailleur, au beau milieu du parvis de Notre-dame, à écouter un guitariste aussi seul que fabuleux, avec de parfaits inconnus, assis, aussi, sur le pavé, compagnons de beuveries, parisiens, touristes, petits couples blottis... et des sourires partout... et quelques un pour moi aussi... (faut dire qu'inhabituellement, j'avais le mien aux lèvres...)
-) Un retour en train de banlieue, aussi sombre que mélancolique (y'a que moi pour apprécier un truc pareil je crois...)
-) Une nuit, noire, sur la couette, noir, amorphe, nu, écroulé, absolument apathique, lourd, endormi, vraiment, cette fois, encore...
Hallucinant...
M'en faut pas beaucoup plus en fait...
EDIT : une petite photo pour la route, quand même !
T'es où ?...
Et puis allez, puisque j'ai foiré mes photos, soyons fous, en voici quelques unes qui, a défaut d'être jolies, sont marrantes :
Comme le plus petit fleuriste de paris, voici une généreuse terrasse toutes tables dehors qui rivalise avec un appartement un tout petit peu plus austère.
Des pigeons qui s'apprêtent à commettre l'irréparable.
Un nouveau concept de salle fumeurs pour blondes, qui fait bondir et courir les garçons !
Oh allez, je termine quand même sur le moment favori de ma petite journée :
Le guitariste :
Aussi ici et là.
"L'individu, dans son angoisse non pas d'être coupable mais de passer pour l'être, devient coupable."
Y'a pas, je peux pas pifrer Kierkegaard !
On n'a à peine fini de lire une phrase qu'on se sent contraint de la relire pour y comprendre autre chose... d'identique... ça a le don de m'énerver...
Ceci dit, il a pas tort sur ce coup là.
Ce matin, comme tant (et trop) d'autres auparavant, je me suis réveillé avec une réelle et douloureuse angoisse.
Par seulement un sentiment d'impuissance ou d'être en défaut, non, une angoisse.
Qui me vrille le ventre, m'enserre le coeur et me court-circuite les neurones.
C'est très désagréable.
Je ne sais pas le décrire mieux que ça... Un cocktail effrayant de peurs paniques, d'une anxiété douloureuse, de craintes irréfléchies, d'un désarrois paralysant, d'inquiétudes complexes, d'égarement aveugles,...
Et dans ces moments là, mes premières pensées s'enferment dans de cycliques questionnements sur des questions aussi existentielles que d'idiotes problématiques de planning, de stupides considérations des opinions de mes patrons, ou d'absurdes remords de n'avoir pas accompli telle ou telle tache aussi inutile que bien malheureusement planifiée pour la veille.
J'imagine bien que ce genre de questions se pose à chacun.
Et j'imagine aussi que chacun n'en est pas réduit à se réveiller glacé dans un total effroi, à se dresser d'un bond, déjà en retard avant même la sonnerie du réveil programmé en avance, les yeux ronds aussi paniqués qu'encore embués de sommeil manqué.
C'est vraiment flippant.
Au moment de ces réveils couverts de sueur froide, je serai prêt à payer très cher une seule minute de quiétude inespérée...
Et ce traumatisme là ne s'estompe que bien trop lentement sur le reste de la journée.
La seule demi-certitude qui subsiste dans ces moments là, c'est que si je savais pourquoi je suis si angoissé, je ne serais pas si angoissé.
Et ça m'énerve d'autant plus !
What's up doc ?...
Y'a pas, je peux pas pifrer Kierkegaard !
On n'a à peine fini de lire une phrase qu'on se sent contraint de la relire pour y comprendre autre chose... d'identique... ça a le don de m'énerver...
Ceci dit, il a pas tort sur ce coup là.
Ce matin, comme tant (et trop) d'autres auparavant, je me suis réveillé avec une réelle et douloureuse angoisse.
Par seulement un sentiment d'impuissance ou d'être en défaut, non, une angoisse.
Qui me vrille le ventre, m'enserre le coeur et me court-circuite les neurones.
C'est très désagréable.
Je ne sais pas le décrire mieux que ça... Un cocktail effrayant de peurs paniques, d'une anxiété douloureuse, de craintes irréfléchies, d'un désarrois paralysant, d'inquiétudes complexes, d'égarement aveugles,...
Et dans ces moments là, mes premières pensées s'enferment dans de cycliques questionnements sur des questions aussi existentielles que d'idiotes problématiques de planning, de stupides considérations des opinions de mes patrons, ou d'absurdes remords de n'avoir pas accompli telle ou telle tache aussi inutile que bien malheureusement planifiée pour la veille.
J'imagine bien que ce genre de questions se pose à chacun.
Et j'imagine aussi que chacun n'en est pas réduit à se réveiller glacé dans un total effroi, à se dresser d'un bond, déjà en retard avant même la sonnerie du réveil programmé en avance, les yeux ronds aussi paniqués qu'encore embués de sommeil manqué.
C'est vraiment flippant.
Au moment de ces réveils couverts de sueur froide, je serai prêt à payer très cher une seule minute de quiétude inespérée...
Et ce traumatisme là ne s'estompe que bien trop lentement sur le reste de la journée.
La seule demi-certitude qui subsiste dans ces moments là, c'est que si je savais pourquoi je suis si angoissé, je ne serais pas si angoissé.
Et ça m'énerve d'autant plus !
What's up doc ?...
"La politique en soi, ce n'est pas très sérieux. Ses conséquences, oui, hélas !"
Robert Altman.
Sacré Bobby ! Quel talent !...
Moi, j'avais plutôt un truc du genre "On est évidemment moins bien placé pour critiquer la balayette une fois qu'on l'a dans le cul !"
Alors bon, ok, j'ai encore un peu de travail stylistique avant de rejoindre Altman... Mais j'y travaille... (un peu...)
Tout ça pour dire que quelques jours après le vote du truc là, j'ai bien compris que personne ne poursuivrait la révolution (à peine) esquissée.
En fait, personne ne poursuivra rien du tout, et ça devient une spécificité nationale. (pardon, l'aigreur est devenu une spécificité personnelle).
Alors ici comme ailleurs, je vais moi aussi passer sur ce (pitoyable) non-événement et reléguer mes p'tites questions politiques en dernière colonne de ce blog, pour revenir en Une avec des sujets plus... bloggesques justement...
Comme par exemple... euh... Comme par exemple moi tiens !
Ca vous intéresse ?... (ouai, ils ont dit oui.)
Et bien moi, ça va plutôt pas mal.
C'est pas que les omégas 3 fonctionnent, mais c'est juste que, poussé dans mes retranchements, je me suis enfin décidé à distribuer quelques coups de pieds au cul (à moi notamment, et faut être vachement souple !) et quelques mandales ici et là (de mes patrons qui y ont laissé des sous et de l'amour propre... bien fait ; jusqu'à ma basse qui y a perdu une corde... la pauvre...).
Et donc, ça roule. Je suis épuisé, mais ça roule.
Et pour l'occasion (je sais que ça n'a rien à voir !), je me permets de vous transmettre une de ces petites dépêches idiotes que j'apprécie tant :
Un tribunal de Ridgecrest, en Californie, a annulé vendredi une contravention de 54 dollars infligée à un poulet qui divaguait sur une route, gênant ainsi le trafic.
L'avocat des propriétaires a fait valoir que le gallinacé était un animal domestique et n'était pas considéré comme du bétail.
La loi californienne réprime la présence de bétail sur les routes, mais pas des animaux domestiques.
Je me connais, si je commente ça, je vais replonger dans le cynisme !
Quelqu'un a l'intégrale de South Park ?...
Robert Altman.
Sacré Bobby ! Quel talent !...
Moi, j'avais plutôt un truc du genre "On est évidemment moins bien placé pour critiquer la balayette une fois qu'on l'a dans le cul !"
Alors bon, ok, j'ai encore un peu de travail stylistique avant de rejoindre Altman... Mais j'y travaille... (un peu...)
Tout ça pour dire que quelques jours après le vote du truc là, j'ai bien compris que personne ne poursuivrait la révolution (à peine) esquissée.
En fait, personne ne poursuivra rien du tout, et ça devient une spécificité nationale. (pardon, l'aigreur est devenu une spécificité personnelle).
Alors ici comme ailleurs, je vais moi aussi passer sur ce (pitoyable) non-événement et reléguer mes p'tites questions politiques en dernière colonne de ce blog, pour revenir en Une avec des sujets plus... bloggesques justement...
Comme par exemple... euh... Comme par exemple moi tiens !
Ca vous intéresse ?... (ouai, ils ont dit oui.)
Et bien moi, ça va plutôt pas mal.
C'est pas que les omégas 3 fonctionnent, mais c'est juste que, poussé dans mes retranchements, je me suis enfin décidé à distribuer quelques coups de pieds au cul (à moi notamment, et faut être vachement souple !) et quelques mandales ici et là (de mes patrons qui y ont laissé des sous et de l'amour propre... bien fait ; jusqu'à ma basse qui y a perdu une corde... la pauvre...).
Et donc, ça roule. Je suis épuisé, mais ça roule.
Et pour l'occasion (je sais que ça n'a rien à voir !), je me permets de vous transmettre une de ces petites dépêches idiotes que j'apprécie tant :
Un tribunal de Ridgecrest, en Californie, a annulé vendredi une contravention de 54 dollars infligée à un poulet qui divaguait sur une route, gênant ainsi le trafic.
L'avocat des propriétaires a fait valoir que le gallinacé était un animal domestique et n'était pas considéré comme du bétail.
La loi californienne réprime la présence de bétail sur les routes, mais pas des animaux domestiques.
Je me connais, si je commente ça, je vais replonger dans le cynisme !
Quelqu'un a l'intégrale de South Park ?...
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