Une grosse journée de négociation d'avenant de contrat dans la tronche, et je rate le réveil le lendemain.
Aujourd'hui donc, journée poucrave, foirée, amorphe...
Me rends compte qu'en à peine 3 semaines, ce travail de guerrier m'a rattrapé, happé, et est à nouveau en train de me digérer...
Une journée foireuse, et encore tant à faire...
Va falloir ré-organiser cette inextricable machine à tuer.
S'attacher à dépiler, à vider tout ça, et, seul certitude impatiente, ça ira bien mieux ce soir.
Pour l'heure, c'est quand même la merdasse.
Posté le 31 août 2005 à 16:15
Posté à 16:12
Posté le 23 août 2005 à 16:53
Posté le 22 août 2005 à 23:57
Posté le 18 août 2005 à 16:32
Posté à 12:17
Posté le 17 août 2005 à 00:51
Posté le 09 août 2005 à 22:42
Posté le 04 août 2005 à 14:50
Posté à 14:47
Posté à 14:31
Posté le 02 août 2005 à 16:37
Posté à 16:07
Posté le 01 août 2005 à 17:50
C'était intimiste et doux...
C'est devenu un grand déballage concurentiel.
Les blogs m'emmerdent...
C'est devenu un grand déballage concurentiel.
Les blogs m'emmerdent...
Remplissage, lavage, vidage, remplissage, rinçage, vidage, essorage. (Pour la bagatelle, attendre de préférence la dernière phase du programme)
Ma machine à laver est un bijou de précise monotonie.
Réglée comme une horloge.
Je me suis aperçu hier soir que cet attendrissant mètre cube chaussettophage, qui accompagne ma vie depuis des années en garantissant l'éclat du blanc et le brillant des couleurs, en avait un peu marre de ce petit train-train répétitif.
Mais ma machine à laver est consciencieuse et ne saurait déroger à l'immuable cycle de son existence.
Remplissage, lavage, vidage, remplissage, rinçage, vidage, essorage.
Alors, pour briser la monotonie tout en continuant à faire précisément ce qu'elle a toujours fait, elle a juste eu la méééerveilleuse idée de se passer du sordide tuyau de vidange pour épandre tranquillement des dizaines de litres de flotte sur le carrelage de la cuisine.
J'ai donc désormais une jolie piscine d'intérieure.
Une piscine d'eau savonneuse froide coincée entre le frigo et l'évier, mais une piscine quand même.
J'ai pas mon maillot, dommage...
...ou pas.
Ma machine à laver est un bijou de précise monotonie.
Réglée comme une horloge.
Je me suis aperçu hier soir que cet attendrissant mètre cube chaussettophage, qui accompagne ma vie depuis des années en garantissant l'éclat du blanc et le brillant des couleurs, en avait un peu marre de ce petit train-train répétitif.
Mais ma machine à laver est consciencieuse et ne saurait déroger à l'immuable cycle de son existence.
Remplissage, lavage, vidage, remplissage, rinçage, vidage, essorage.
Alors, pour briser la monotonie tout en continuant à faire précisément ce qu'elle a toujours fait, elle a juste eu la méééerveilleuse idée de se passer du sordide tuyau de vidange pour épandre tranquillement des dizaines de litres de flotte sur le carrelage de la cuisine.
J'ai donc désormais une jolie piscine d'intérieure.
Une piscine d'eau savonneuse froide coincée entre le frigo et l'évier, mais une piscine quand même.
J'ai pas mon maillot, dommage...
...ou pas.
To-do list [toudoulist] : Outil organisationnel qui transforme toutes ces magnifiques choses que l'on ne veut surtout pas omettre d'accomplir (pour parfaire son bien-être) en une masse inextricable d'abjectes contraintes déprimantes. (Ex : Heureusement que je l'ai cette putain de To-do list de merde !)
Poubelle [poubel] : Meilleur ami de l'homme organisé. (Ex : J'te l'ai flanqué à la poubelle cette saloperie de To-do list !)
To-be list [toubilist] : Outil organisationnel listant simplement ce que l'on aime faire. (Ex : Oh aller, je pioche dans ma To-be list ce qui pourrait m'éclater de faire ce soir, je viderai la poubelle demain !)
Poubelle [poubel] : Meilleur ami de l'homme organisé. (Ex : J'te l'ai flanqué à la poubelle cette saloperie de To-do list !)
To-be list [toubilist] : Outil organisationnel listant simplement ce que l'on aime faire. (Ex : Oh aller, je pioche dans ma To-be list ce qui pourrait m'éclater de faire ce soir, je viderai la poubelle demain !)
Cette histoire de détournement de blog est finalement une expérience enrichissante. D'autant qu'elle m'amène à me poser pas mal de questions...
Sur la commetteuse du détournement d'abord :
Pourquoi s'inventer une identité par l'intermédiaire d'un blog ?
Etrange démarche, miroir de la mienne, puisqu'en ce qui me concerne j'avais justement ouvert ce blog, à l'origine, pour arrêter de me mentir et dévoiler justement ma réelle identité (le blog permettant de la définir par ce biais.) (c'est justement ça l'effet magique du blog.) (enfin, du vieux blog d'il y a 3 ans !) (bref.)
Sur les réseaux, les familles de blog :
Comment un blog qui reprend mes écrits peut collecter 10 commentaires par post en quelques heures, juste après son ouverture ? (à la différence de chez oam !)
C'est l'effet "hebergeur" surement... (je vois que ça)
J'avais déjà été confronté à cette curieuse idée, de toute évidence généralisée, qu'ont les bloggueurs de ne lire d'autre blogs que s'ils sont hébergés par la même plateforme de publication.
Etrange tendance, pour quelqu'un qui tiens un blog (un moyen de communication personnel basé sur l'ouverture énorme qu'il procure vers le monde cosmopolite du web) de se cloisonner et s'enfermer justement entre les murs de son hébergeur.
Problème de cloisonnement que je n'ai pas, puisque mon hébergeur, bah... c'est moi.
Problème d'ouverture que j'ai, puisque des blogs hébérgés par moi, bah... y'a que moi.
Confirmation : il y a 3 ans, on se connaissait tous... aujourd'hui, bah... c'est sacrément différen !
Sur les copains de blog :
Que je n'ai pas. Ou peu.
Marrant de voir qu'Utena m'adresse un petit mail sur le sujet, que l'on échange si simplement amicalement, comme si on faisait parti du même vieux cercle des joueurs de Loto-Bingo de Jussac-en-Brie...
Etrange de lire ces gens qui parlent de moi à la troisième personne, comme si j'existais dans un monde que j'ignorai jusqu'alors.
Remise en cause de mon ouverture vers les autres, qui s'est tant améliorée, mais qui, soyons lucides, est bien loin d'être achevée.
Car si j'ai ce blog, si j'ai cet environnement, si j'ai cette chance et cet outil, je ne sais, ou n'ose toujours pas en profiter : pas de mail à d'autres bloggueurs (j'en connais réellement 5, en 3 ans, c'est quand même un score miteux !), pas même de commentaires chez eux... Alors que bon...
Sur moi enfin :
Sur mon évolution, moi qui ne me relis pas. Moi qui n'ai jamais (ou rarement) senti l'envie, pas même la curiosité, de plonger dans les lignes de mes états d'âme passées.
Là, pour le coup, j'y ai été contraint...
Etrange encore de découvrir qui j'étais certains matins de 2003, par quels états je suis passé certains soirs de 2004, tout cela étant tant éloigné de certaines nuits de 2005.
C'est dingue...
Matière à réflexions donc.
Matière à bilan, aussi un peu.
Matière à envies enfin, tout de même.
Sur la commetteuse du détournement d'abord :
Pourquoi s'inventer une identité par l'intermédiaire d'un blog ?
Etrange démarche, miroir de la mienne, puisqu'en ce qui me concerne j'avais justement ouvert ce blog, à l'origine, pour arrêter de me mentir et dévoiler justement ma réelle identité (le blog permettant de la définir par ce biais.) (c'est justement ça l'effet magique du blog.) (enfin, du vieux blog d'il y a 3 ans !) (bref.)
Sur les réseaux, les familles de blog :
Comment un blog qui reprend mes écrits peut collecter 10 commentaires par post en quelques heures, juste après son ouverture ? (à la différence de chez oam !)
C'est l'effet "hebergeur" surement... (je vois que ça)
J'avais déjà été confronté à cette curieuse idée, de toute évidence généralisée, qu'ont les bloggueurs de ne lire d'autre blogs que s'ils sont hébergés par la même plateforme de publication.
Etrange tendance, pour quelqu'un qui tiens un blog (un moyen de communication personnel basé sur l'ouverture énorme qu'il procure vers le monde cosmopolite du web) de se cloisonner et s'enfermer justement entre les murs de son hébergeur.
Problème de cloisonnement que je n'ai pas, puisque mon hébergeur, bah... c'est moi.
Problème d'ouverture que j'ai, puisque des blogs hébérgés par moi, bah... y'a que moi.
Confirmation : il y a 3 ans, on se connaissait tous... aujourd'hui, bah... c'est sacrément différen !
Sur les copains de blog :
Que je n'ai pas. Ou peu.
Marrant de voir qu'Utena m'adresse un petit mail sur le sujet, que l'on échange si simplement amicalement, comme si on faisait parti du même vieux cercle des joueurs de Loto-Bingo de Jussac-en-Brie...
Etrange de lire ces gens qui parlent de moi à la troisième personne, comme si j'existais dans un monde que j'ignorai jusqu'alors.
Remise en cause de mon ouverture vers les autres, qui s'est tant améliorée, mais qui, soyons lucides, est bien loin d'être achevée.
Car si j'ai ce blog, si j'ai cet environnement, si j'ai cette chance et cet outil, je ne sais, ou n'ose toujours pas en profiter : pas de mail à d'autres bloggueurs (j'en connais réellement 5, en 3 ans, c'est quand même un score miteux !), pas même de commentaires chez eux... Alors que bon...
Sur moi enfin :
Sur mon évolution, moi qui ne me relis pas. Moi qui n'ai jamais (ou rarement) senti l'envie, pas même la curiosité, de plonger dans les lignes de mes états d'âme passées.
Là, pour le coup, j'y ai été contraint...
Etrange encore de découvrir qui j'étais certains matins de 2003, par quels états je suis passé certains soirs de 2004, tout cela étant tant éloigné de certaines nuits de 2005.
C'est dingue...
Matière à réflexions donc.
Matière à bilan, aussi un peu.
Matière à envies enfin, tout de même.
Retour au boulot, bobo.
C'est tout.
C'est tout.
Si certaines phrases de ce petit blog vous semblent familières, tout est normal. La jeune fille, à défaut d'avoir une personnalité, voue une passion démesurée à mes textes et ceux d'Utena. Du coup, elle les copie colle par ordre de pagaille sans transition aucune.
Oh chérie chérie, si vous m'aimez tant, citez mon doux prénom quand vous m'amputez, et nous serons quitte.
EDIT :
C'est marrant au départ, mais pas plus de 30 secondes...
C'est affligeant ensuite, d'imaginer l'horrible vide intérieure de cette nana qui vit les sentiments des autres...
Enfin, c'est vraiment effrayant de lire ses propres sentiments volés... violés... Je ne sais pas si on peut se rendre compte de ce que ça fait avec un regard extérieur, mais je vous assure que ça fait pas du bien...
Je me sens floué de mon intimité...
...
EDIT 2 :
Je sais, je sais, ça me travaille cette histoire...
Mais si vous le voulez bien, chers lecteurs-blogueurs, faites tourner l'histoire... On ne doit probablement pas être les seuls, Utena et moi, à subir ce genre de truc...
Trois heure du mat' et je suis pret pour la première guerre des blogs moi !! ;-)
Oh chérie chérie, si vous m'aimez tant, citez mon doux prénom quand vous m'amputez, et nous serons quitte.
EDIT :
C'est marrant au départ, mais pas plus de 30 secondes...
C'est affligeant ensuite, d'imaginer l'horrible vide intérieure de cette nana qui vit les sentiments des autres...
Enfin, c'est vraiment effrayant de lire ses propres sentiments volés... violés... Je ne sais pas si on peut se rendre compte de ce que ça fait avec un regard extérieur, mais je vous assure que ça fait pas du bien...
Je me sens floué de mon intimité...
...
EDIT 2 :
Je sais, je sais, ça me travaille cette histoire...
Mais si vous le voulez bien, chers lecteurs-blogueurs, faites tourner l'histoire... On ne doit probablement pas être les seuls, Utena et moi, à subir ce genre de truc...
Trois heure du mat' et je suis pret pour la première guerre des blogs moi !! ;-)
Liberté : Possibilité, assuré par les lois ou le système politique et sociale, d'agir comme on l'entend, sous réserve de ne pas porter atteinte aux droits d'autrui ou a la sécurité publique, en étant protégé contre toute mesure arbitraire ou vexatoire.
Egalité : Principe selon lequel tous les hommes, possédant une égale dignité, doivent être traités de manière égale.
Fraternité : Union fraternelle entre les hommes, sentiment de solidarité qui les unit.
Je sais, je sais, les politiques avaient tous oublié (tous d'un coup, c'pas d'bol !) de regarder aux frontons des écoles et des mairies, trop occupés à chercher un inexistant coupable pour les petites éclaboussures de merde qui maculent leurs pompes à trois fois le smic... (La pompe gauche ou la pompe droite selon le cas) (Paramètre dont on se contrefout)
C'est con quand même ; depuis le début (?), on avait les armes pour faire le grand ménage dans la vie politique et faire de ce cher pays une merveille à vivre.
Suffisait juste de lever les yeux...
Enfin, c'pâ grave, maintenant que je vous ai donné le truc (de rien, de rien), y'a plus qu'à trouver un homme politique (un seul, ça devrait pas être compliqué, y'en a tellement...) pour "simplement" et tout naturellement appliquer et faire appliquer ces valeurs là, et c'est le rêve !
Un candidat ?...
Egalité : Principe selon lequel tous les hommes, possédant une égale dignité, doivent être traités de manière égale.
Fraternité : Union fraternelle entre les hommes, sentiment de solidarité qui les unit.
Je sais, je sais, les politiques avaient tous oublié (tous d'un coup, c'pas d'bol !) de regarder aux frontons des écoles et des mairies, trop occupés à chercher un inexistant coupable pour les petites éclaboussures de merde qui maculent leurs pompes à trois fois le smic... (La pompe gauche ou la pompe droite selon le cas) (Paramètre dont on se contrefout)
C'est con quand même ; depuis le début (?), on avait les armes pour faire le grand ménage dans la vie politique et faire de ce cher pays une merveille à vivre.
Suffisait juste de lever les yeux...
Enfin, c'pâ grave, maintenant que je vous ai donné le truc (de rien, de rien), y'a plus qu'à trouver un homme politique (un seul, ça devrait pas être compliqué, y'en a tellement...) pour "simplement" et tout naturellement appliquer et faire appliquer ces valeurs là, et c'est le rêve !
Un candidat ?...
Histoire de me préparer une répartie probante la prochaine fois que mes horaires de vacances m'amènent au zinc d'un Pub de noctambules :
"L'insomnie est une illusion de feignant."
Voilà, et pis remettez-moi la même chose avec les cahouettes s'il vous plait.
"L'insomnie est une illusion de feignant."
Voilà, et pis remettez-moi la même chose avec les cahouettes s'il vous plait.
Zine-zine-zdane revient en équipe de France et la France va mieux... (c'est TF1 qui le dit alors...)
Superbe !
Magnifique!
Grandiose !
...
Pays de cons.
Superbe !
Magnifique!
Grandiose !
...
Pays de cons.
Entendu au détour d'une conversation de nuit festive :
"Houla... Lui, il a la démarche d'un mec qui cherche la sortie..."
Moi qui ai plutôt l'impression d'avoir la démarche cyclo-spirituelle d'un mec qui cherche l'entrée, ça me laisse des perspectives...
"Houla... Lui, il a la démarche d'un mec qui cherche la sortie..."
Moi qui ai plutôt l'impression d'avoir la démarche cyclo-spirituelle d'un mec qui cherche l'entrée, ça me laisse des perspectives...
Etre en vacances c'est n'avoir rien à faire et avoir toute la journée pour le faire.
Marrant cette faculté que j'ai à me trouver des tonnes de trucs cruciaux à ne pas faire... c'est flippant...
M'enfin, au moins, je progresse doucement à la basse ...
Marrant cette faculté que j'ai à me trouver des tonnes de trucs cruciaux à ne pas faire... c'est flippant...
M'enfin, au moins, je progresse doucement à la basse ...
Ce livre, ce film, sont des petits bijoux...
Une histoire d'amour dérangeante et bouleversante entre une gamine qui fuit son enfance, brisée par une réalité qu'elle refuse, et un gamin qui aime comme il vit et ne vit que pour ça, dans son univers à lui, trop simple et pur pour ne pas être anticonformiste.
Ca vous casse un peu les pattes, mais ça fait du bien !... option "beaucoup".
Surtout si on s'y retrouve fondamentalement... enfin bref...
"Edouard, je crois qu'y'a un problème... je suis différent que tout le monde..."
A voir donc.
Une histoire d'amour dérangeante et bouleversante entre une gamine qui fuit son enfance, brisée par une réalité qu'elle refuse, et un gamin qui aime comme il vit et ne vit que pour ça, dans son univers à lui, trop simple et pur pour ne pas être anticonformiste.
Ca vous casse un peu les pattes, mais ça fait du bien !... option "beaucoup".
Surtout si on s'y retrouve fondamentalement... enfin bref...
"Edouard, je crois qu'y'a un problème... je suis différent que tout le monde..."
A voir donc.
Un blog ?...
...
Ah oui, je vois, ces sites persos sur Internet sur lesquels des inconnus déballent leur vie...
...
Je crois bien que j'en avais moi-même ouvert un il y a quelques années de ça... C'était super confidentiel, y'avait que quelques allumés de la maniaco-depressivité qui s'ouvraient, se confiaient, se montraient au sein d'un cercle d'initiés dans lequel ils étaient compris... ou tout du moins, c'est l'impression que ça donnait...
C'était bien, c?était chouette...
Maintenant c'est plus pareil... y'a 4 millions de bloggeurs à la noix, qui écrivent en incompréhensible langage sms leurs similaires histoires d'ado, leurs identiques combats freudiens et leur vie pathétiquement uniformisée...
Je me souviens du bien que ça m'avait fait à l'époque... déballer qui je suis vraiment à de parfaits inconnus, qui m'apportaient l'inestimable compréhension que je n'espérais pas...
J'avais ouvert un blog pour ne pas faire comme tout le monde, pour confronter mes différences, donner malgré les conventions et recevoir l'inattendu...
Aujourd'hui, on ouvre un blog pour faire comme tout le monde, juste pour se montrer, montrer qu'on est comme les autres, pour se rassurer sûrement, sans rien livrer d'autre que sa factice apparence, et y recevoir la confirmation attendue : ouf, je n'ai rien de plus et rien de moins que n'importe quel autre abruti !
Oui, ça me fâche un peu...
C'était bien, c'était chouette...
Mais ce n'est pas perdu... ça ne dépend que de moi finalement...
J'aimerai tant reprendre mes écrits introspectifs, mes posts marrants de temps en temps, enragés parfois, vrais toujours...
J'ai peut-être juste peur... peur de ce que ça impliquerai, ou plutôt de ce que ça n'impliquerai pas... Peur en fait de ne pas être entendu...
Parce que vous êtes partis, chers lecteurs... en tous cas, beaucoup d'entre vous...
Ces lecteurs là qui déboulaient ici par hasard, au détour d'une impossible recherche google ou d'un lien depuis un autre blog (ça non plus, ça ne se fait plus...), qui lisaient une ligne, un post, et qui confiaient leurs réactions toutes vives sur cette mince base là...
C'est ce qui me faisait avancer et nourrissait ma confiance et mon envie.
Aujourd'hui, chers amis, proches, très proches, nous sommes ici entre nous...
Et je vous avoue que d'écrire ici m'angoisse parfois...
Ca me demande de porter une attention que, disons le tout net, je me refuse.
Etrangement, je n'ai pas l'envie de fermer cet endroit ni d'ouvrir un "blog-parallèle" (ça aussi, c'est très à la mode !) pour "compenser"...
Alors, après quelques jours sans moi ici, je me décide à retrouver les racines de ce petit morceau de net à moi que j'ai... Me forcer un peu à ne me forcer à rien...
Va y avoir redéballage de Khazad, pour moi d'abord, pour moi ensuite... L'égoïsme ou égocentrisme souvent critiqué ici va redevenir de mise... Pauvres de vous !
Des points de suspension partout, des introspections chiantes à mourir, des blagues aussi foireuses que pas-drôles, des confessions inintéressantes, et des posts fleuves autant que de lignes esseulées de pensées fugaces...
Ca va être relou pour vous... z'êtes prévenus !
Mais ça me ressemblera...
Sinon à quoi bon...
Allez Khaz, au boulot, va falloir les pondre ces 30 posts en retard !
Bise à tous !
...
Ah oui, je vois, ces sites persos sur Internet sur lesquels des inconnus déballent leur vie...
...
Je crois bien que j'en avais moi-même ouvert un il y a quelques années de ça... C'était super confidentiel, y'avait que quelques allumés de la maniaco-depressivité qui s'ouvraient, se confiaient, se montraient au sein d'un cercle d'initiés dans lequel ils étaient compris... ou tout du moins, c'est l'impression que ça donnait...
C'était bien, c?était chouette...
Maintenant c'est plus pareil... y'a 4 millions de bloggeurs à la noix, qui écrivent en incompréhensible langage sms leurs similaires histoires d'ado, leurs identiques combats freudiens et leur vie pathétiquement uniformisée...
Je me souviens du bien que ça m'avait fait à l'époque... déballer qui je suis vraiment à de parfaits inconnus, qui m'apportaient l'inestimable compréhension que je n'espérais pas...
J'avais ouvert un blog pour ne pas faire comme tout le monde, pour confronter mes différences, donner malgré les conventions et recevoir l'inattendu...
Aujourd'hui, on ouvre un blog pour faire comme tout le monde, juste pour se montrer, montrer qu'on est comme les autres, pour se rassurer sûrement, sans rien livrer d'autre que sa factice apparence, et y recevoir la confirmation attendue : ouf, je n'ai rien de plus et rien de moins que n'importe quel autre abruti !
Oui, ça me fâche un peu...
C'était bien, c'était chouette...
Mais ce n'est pas perdu... ça ne dépend que de moi finalement...
J'aimerai tant reprendre mes écrits introspectifs, mes posts marrants de temps en temps, enragés parfois, vrais toujours...
J'ai peut-être juste peur... peur de ce que ça impliquerai, ou plutôt de ce que ça n'impliquerai pas... Peur en fait de ne pas être entendu...
Parce que vous êtes partis, chers lecteurs... en tous cas, beaucoup d'entre vous...
Ces lecteurs là qui déboulaient ici par hasard, au détour d'une impossible recherche google ou d'un lien depuis un autre blog (ça non plus, ça ne se fait plus...), qui lisaient une ligne, un post, et qui confiaient leurs réactions toutes vives sur cette mince base là...
C'est ce qui me faisait avancer et nourrissait ma confiance et mon envie.
Aujourd'hui, chers amis, proches, très proches, nous sommes ici entre nous...
Et je vous avoue que d'écrire ici m'angoisse parfois...
Ca me demande de porter une attention que, disons le tout net, je me refuse.
Etrangement, je n'ai pas l'envie de fermer cet endroit ni d'ouvrir un "blog-parallèle" (ça aussi, c'est très à la mode !) pour "compenser"...
Alors, après quelques jours sans moi ici, je me décide à retrouver les racines de ce petit morceau de net à moi que j'ai... Me forcer un peu à ne me forcer à rien...
Va y avoir redéballage de Khazad, pour moi d'abord, pour moi ensuite... L'égoïsme ou égocentrisme souvent critiqué ici va redevenir de mise... Pauvres de vous !
Des points de suspension partout, des introspections chiantes à mourir, des blagues aussi foireuses que pas-drôles, des confessions inintéressantes, et des posts fleuves autant que de lignes esseulées de pensées fugaces...
Ca va être relou pour vous... z'êtes prévenus !
Mais ça me ressemblera...
Sinon à quoi bon...
Allez Khaz, au boulot, va falloir les pondre ces 30 posts en retard !
Bise à tous !
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