Comme vous le savez (sinon vous le saurez à la fin de cette phrase), j'apprécie particulièrement les proverbes.
Les miens, c'est-à-dire ceux que je ponds moi-même, n'ont quasiment jamais figuré ici... Sûrement parce que je les jugeais souvent trop idiots, trop maladroits, et toujours trop noirs.
Mais ici, je le rappelle, c'est chez moi ; et donc, moi (à la différence de vous chers, difficiles et bien aimés lecteurs), je peux me permettre de faire ce que je veux, sans regarder avant de traverser.
Et d'ailleurs, tiens, en voila 3-4, des trucs que j'aime bien :
Misogyne (et tordu) :
L'homme doit comprendre que l'unique espoir que la femme puisse assouvir pour lui, est de le révéler étranger à lui-même.
Dépressif (et alambiqué) :
L'enfer n'est que le cauchemar des pires.
Psychotique (et complexe) :
Ce que la vie nous rogne en confiance, elle l'agrège en foi.
Fataliste (et contextuel) :
Le plus sûr moyen de perdre vos proches est de leur confier vos manques.
Mon préféré ce soir, c'est le troisième... D'autant que le sujet est pour moi de nouveau au goût du jour depuis cette nouvelle vie que j'entreprends, seul (ça je savais), mais aussi contre beaucoup, (et ça, je ne pensais pas....). Passons.
Qui plus est de cette proverbiale psychose que j'entretiens depuis longtemps, j'en viens à constater que la confiance en moi me manque à ce point cruellement ces jours ci, que je n'ai jamais autant eu foi en moi-même...
J'ai donc une inatteignable foi en ce que je suis, qui s'accompagne d'une réelle insuffisance à être.
De même, l'inexpugnable force de savoir très exactement où je vais, se pare d'une véritable incapacité et à y aller vraiment.
Il y a peu, une amie (oui), me disait, presque innocemment :
- Que s'est-il passé pour que tu perdes toute confiance en toi ?
Ca m'a très efficacement mis le cerveau à l'envers...
Moi qui, depuis des lustres, crétin, me demandais ce qui devrai se passer pour que je la gagne enfin...