Je le torture un peu mon petit blog en ce moment...
La cause en est simple.
J'ai acheté cette année un hébergement semi-pro pour y caser l'ensemble de mes petits sites à pondre. J'avais encore quelques sites chez un autre hébergeur, et je dois donc tout balancer d'un serveur à un autre.
Ce qui fait qu'en ce moment, c'est pas simple de faire ce que je veux ici. Poster sera encore pour quelques jours un petit parcours d'adresse.
Au passage, j'épure, je zap, je coupe, bref, c'est la pagaille...
Puis je me rends compte que si je passe mes grandes journées sur mon clavier, je n'ai plus de place pour mon blog.
Plus de place, vraiment ?
Plus l'envie ? Plus le besoin ? Plus le temps ? Hum...
J'ai relu quelques pages... moches... creuses... ça cause politique énervante, ça parle bêtise humaine qui agace, ça papote de rien, ça expose du vide...
Je n'ai aucune raison de le fermer ce blog. Je l'aime moi, ce blog.
Alors je zap : je garde tous les mots et j'efface tous les codes. Reste à trouver la couleur.
Et bien merde, c'est pas simple !
Finalement, trouver des couleurs, c't'une réflexion de fond.
J'ai toujours cru que j'étais chromato-orienté !
Je ne sais pas comment dire, mais bon, je me suis toujours dit que j'étais un garçon sombre. Un homme assez noir. Mais je me suis aussi dit qu'indéniablement, ma couleur est le vert, aucun doute, le vert, c'est tout moi. Et puis, tout de même, je ne peux nier que mon truc à moi, c'est le rouge. Oui, le rouge, 100% rouge. Non, plutôt ocre. Humpf... Anthracite. Non, gris. Acier. Bleu... Aaaah !
Plus de couleur ?
Je suis toujours sombre. Mais j'aime à l'être.
Je suis sanguin, parfois, mais pour moi.
Le doux, le chaud, revient doucement, mais sans craintes...
Le froid, le gris est là... Mais me libère.
Le vert, l'énigme, toujours moi. Mais je m'y complait.
Alors quoi ? Plus de couleurs ?...
Non... il est là, aussi, le changement... cette douce lumière, cette flamme dorée, ce soleil dans les vitres...
Les couleurs, peut-être, là, maintenant, je les ai toutes...
Allez, on passe un accord :
Moi je choisi celle avec laquelle j'habille ma p'tite vie, et vous, vous me dites avec laquelle j'abîme vos yeux !