Les gens qui se laissent bouffer sans mot dire sont pour moi parmi les plus agaçants.
Non point que je leur en veuille, mais l'éventuel (et probable) caractère contagieux de leur médiocrité me fait peur...
J'évite donc leur compagnie.
Concernant les prédateurs de ceux-là, s'ils sont davantage mes "semblables" par le fait que je les cotoie dans notre savane, je leur trouve avec moi une dissemblance flagrante à mes yeux.
D'eux et de moi, je ne sais pas lequel est pire ou meilleur que l'autre... Mais la différence est aussi certaine que fondamentale.
Eux abattent les autres presque mécaniquement, pour montrer qu'ils ont des crocs ; moi, plus rarement, mais pour les savoir mangés.