Un des chouettes avantages de ne pas avoir de mémoire, c'est qu'on ne se rend pas bien compte du temps qui passe.

Un des avantages à double tranchant de sites comme Kopindavan (limite arnaque, pas envie de leur faire de pub), c'est qu'au détour d'un inattendu contact d'une ancienne amie de collège, bah... on retrouve la mémoire !

Vraiment sympa de se rappeler de mes frasques de collèges... De celles qui nous faisaient marrer comme des bossus une fois l'adrénaline de la frippouillerie retombée... De celles, moins marrantes, qui m'ont plus ou moins directement valu l'internat Aladur (tm Cathos intégristes sur le retour)...

Etrange de voir comment les vies de chacun ont évolué.
Il y a ceux qui sont restés scotchés à la cambrousse profonde et ont tout de même su se bâtir leur vie de bonheurs, donnant une belle leçon à tous les autres qui, c'est dommage, s'en foutent sûrement.
Il y a ceux qui n'ont jamais rien foutu, et qui n'ont jamais changé de vie ; parce que ça leur va, et puis ça ne se juge pas.
Il y a ceux qui, au terme d'une vie de bons élèves, se retrouvent avec un boulot pas sympa pour seule épine dans le pied.
Et il y a ceux qui ont connus un parcours professionnel inattendu pour finalement tout plaquer et trouver leur bonheur, tout aussi inattendu, ailleurs, après des vies ratées et recommencées, comme on efface un brouillon pour repartir avec les bonnes proportions.

Les "repères" que j'ai gardés de mon enfance sont bien minces.
Et en complément de ma mère, qui croit toujours que je ne mange pas de légumes, il est bon de replonger quelques précieuses minutes dans ses souvenirs...
Pour se remettre un peu les pieds sur terre ; parce que courir dans les champs de blé n'est en fait pas devenu plus compliqué...
Pour se remettre un peu la tête dans les nuages ; parce que le ciel n'est en fait pas devenu plus gris ou plus bas...
Au contraire...
Au contraire.