Désolé pour cette courte absence de moi dans ces pages... mais bon, z'avez l'habitude n'est-ce pas ?!
Me suis mangé la pleine lune dans la tronche... bien comme il faut cette fois-ci.
m'enfin c'est aussi une belle excuse tout ça... Je me mets très bien la pression tout seul aussi, faut dire.
Beaucoup de travail, beaucoup d'emmerdes à régler, des p'tites victoires aussi, heureusement, et des petites aides, qui ne viennent pas forcément d'où je les attendais... mais bon... c'est la vie.
Faut dire qu'à force de donner l'impression qu'on a besoin de personne et qu'on sera toujours là pour les autres, bah au moment ou on a besoin de soutien, on se retrouve lamentable, tout seul dans son slip, comme un con.
Mais bon, j'ai réussi à m'avouer que la pillule m'est sacrément amer. Et je sais que lorsque je reconnais que j'ai mal, j'ai fait le plus dur.
Maintenant, on va repartir.
Faut dire que si mon boulot me plonge dans un mélasse de doutes pas croyable, c'est peut-etre pas plus mal pour la suite.
Que si je rencontre de nouvelles tronches, qui ne me connaissent pas encore suffisemment pour me faire confiance, c'est pas plus mal... au moins on s'interesse à moi et on ne me demande rien.
Que si je perds des amitiés, bah c'est que je ne les méritais surement pas. Ca aussi, c'est probablement mieux comme ça.
Que si j'ai toujours tant de mal à supporter les echecs, si ça aussi, ça fait mal, c'est peut etre finallement un bon moyen de défense, une sorte de contre-feu, un efficace detecteur à emmerdes.
Enfin bref, voila une période que je connais bien, où il me faut avancer contre le vent.
Je rentre la tête dans les épaules, sert les poings au fond de mes poches, et j'avance.
Je vais abattre tout ce travail, finaliser ma structure comme il faut et dans les temps, zapper les connards qui viennent chercher la cogne (message perso : Môssieur de Morant, je t'emmerde !), prendre un peu de temps de reflexion, gagner un peu de temps en cognant les abrutis, faut pas déconner, j'ai pas la moindre intention de dépenser un chouilla de ma petite vie à faire mon malheur.
Vous m'avez un peu trop gonflé.
J' suis pas chanteur pour mes copains,
Et j' peux être teigneux comme un chien.
(...)
Pour l'instant, ma gueule est sur le zinc
D'un bistrot des plus cradingues,
Mais faites gaffe !
J'ai r'mis la main sur mon flingue !
Et vous en connaissez beaucoup des bloggeurs qui osent citer du Renaud-1980 ?
Alors !